Procès de Benjamin Mendy : ce groupe Whatsapp au coeur de la défense du champion du monde
Lors du procès de Benjamin Mendy, accusé de viols, son avocate, Eleanor Laws, base toute sa défense sur un groupe WhatsApp dont deux victimes présumées en faisaient partie, selon elle. Selon l'avocate, les deux femmes seraient parties en vacances ensemble.
Le procès à l'encontre de Benjamin Mendy se poursuit à Manchester. Jeudi 18 et vendredi 19 août 2022, c'était au tour du contre-interrogatoire de la plaignante, qui accuse le joueur de trois viols successifs la même soirée, le 11 octobre 2020. Ainsi, l'avocate de Benjamin Mendy, Eleanor Laws, a pris la parole et n'a pas hésité à évoquer la relation qu'elle entretenait avec une autre plaignante dujoueur de football. Comme l'a relaté L'Equipe, la femme de loi a basé tout son interrogatoire sur un groupe WhatsApp (surnommé Sunday Schlagggs). La défense de Benjamin Mendy a assuré que les deux victimes présumées du joueur en faisaient partie.
Eleanor Laws a affirmé que les deux plaignantes étaient "parties en vacances ensemble" et qu'elles étaient sorties, au restaurant ou dans un bar, vingt-cinq fois en un an. Ainsi, la femme de loi a expliqué que ces faits venaient contredire la version de la première plaignante. Cette dernière aurait assuré n'avoir rencontré qu'une seule fois la seconde victime. De plus, l'avocate a tenu à pointer du doigt le fait que la plaignante n'a contacté la police que trois semaines après les faits supposés.
L'avocate de Benjamin Mendy a attaqué la victime présumée du joueur
"À ce moment-là, début novembre (2020), vous vous étiez persuadée que vous étiez véritablement une victime [...]. Vous vous êtes persuadée que M. Mendy avait fait quelque chose de mal au lieu de quelque chose qui était pleinement consensuel", a-t-elle lancé. "Je suis absolument certaine de ce qui s'est passé, a répondu la jeune femme. Je n'ai donné mon consentement à aucun moment. Je n'ai pas eu besoin de me persuader moi-même."
Benjamin Mendy est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.