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Insolite et Faits divers

Prêtre tué en Vendée : le profil du meurtrier présumé

Les questions sont encore très nombreuses, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, au lendemain du meurtre de Père Olivier Maire. Une veillée début le soir du mardi 10 août. Quant au meurtrier présumé, un réfugié rwandais de 40 ans, son état est jugé incompatible avec une garde à vue. Il a été transféré à l'hôpital. Le matin du mardi 10 août, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, le recueillement domine. Tous sont venus rendre hommage au Père Olivier Maire, mais il reste de nombreuses questions autour de son meurtrier présumé, fervent catholique ayant déjà rencontré le Pape. Pourquoi est-il sorti de prison ? En juillet 2020, il avoue être l'incendiaire de la cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique). Il est placé en détention provisoire, elle ne peut pas durer plus d'un an. Dix mois plus tard, un juge le libère. Un état psychique très fragile et des traumatismes Quelles sont les conditions du contrôle judiciaire ? Emmanuel Abayisenga a l'obligation de pointer deux fois par mois à la gendarmerie. Il doit en plus résider en permanence dans la communauté religieuse des Montfortains, à bonne distance de la cathédrale de Nantes. Puis il est hospitalisé. Entre juin et juillet, Emmanuel Abayisenga est soigné en service psychiatrique. L'homme de 40 ans est décrit comme fragile. Il a vécu la terreur du génocide au Rwanda. En 2018, il a été victime d'une agression à Nantes. "Cette agression a réveillé une violence traumatique et extrêmement profonde, il a basculé dans un délire paranoïaque et psychique", explique Éloïse De Neuville, journaliste à La Croix.

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