PPDA accusé de viols : Nicolas Hulot, Bernard Montiel, ses assistantes... Ces personnes qui le soutiennent encore
Pendant quasiment 30 ans, Patrick Poivre d'Arvor surnommé "PPDA" était le roi du 20h, d'abord sur Antenne 2 puis sur TF1. Ces dernières années, plus d'une vingtaine de femmes l'accusent.
Sept ans sur Antenne 2, vingt-et-un ans sur TF1, Patrick Poivre d'Arvor était une star incontestée du 20h, qui avait même inspiré le personnage central des Guignols de l'info, sur Canal +. Depuis son dernier JT, en 2008, il était resté en vue, invité partout jusqu'aux premières accusations d'agressions sexuelles, puis de viols. Certaines classées sans suite, d'autres en cours d'information judiciaire au Parquet de Nanterre. Depuis, le téléphone sonne beaucoup moins, chez PPDA.
PPDA : très peu d'anciens collègues et de personnalités le soutiennent publiquement
Ils sont très rares, ceux qui soutiennent encore l'ancien journaliste-vedette de TF1. Très peu en public, en tous les cas, en dehors de Claire Chazal, également mère de son fils François, mais aussi ancienne consoeur de PPDA. Nicolas Hulot, lui aussi visé par des plaintes pour agressions sexuelles, qui l'ont poussé à se retirer de la vie publique, le soutient encore loin des caméras. Idem pour l'animateur incontournable de TF1 Bernard Montiel, ou encore Jean-Pierre Pernaut, de son vivant, qui avait indiqué "s'il s'était passé quelque chose dans ce bureau on l'aurait su". Ses deux assistantes chez TF1, Fanny et Marie-Hélène ont aussi témoigné en sa faveur, devant les enquêteurs, elles qui "guidaient les visiteuses dans son bureau chez TF1" ont indiqué n'avoir jamais rien vu. Cela fait peu, comparé au personnage et à sa carrière, même s'il bénéficie toujours de l'appui de sa famille, qui fait bloc autour de lui, comme l'indique le Parisien.
Persona non grata dans les grands événements, il est toutefois qualifié par quelques pontes de "dragueur parfois un peu lourd, pas un violeur". Ce que PPDA a par ailleurs lui-même concédé sur le plateau de Yann Barthès, chez Quotidien, il y a plus d'un an. "Il y avait parfois des petits bisous dans le cou, des compliments, du charme ou de la séduction", avait-il reconnu publiquement, "cela n'est plus accepté par les nouvelles générations. Si vous voulez mon avis, je le regrette." Une intervention qui est plutôt mal passée au niveau de son entourage professionnel : depuis, "les contrats se font plus rares, les annulations se multiplient" révèle également le Parisien, notamment chez France Télévision. Scruté par l'association "Me Too Médias", il y a de fortes chances pour que la rentrée de PPDA soit du même acabit.