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Sports

Pour le président du PSG, sans le soutien de l'UEFA, la Super ligue "ne résout pas les problèmes"

Le patron de beIN Media Group et du PSG Nasser al-Khelaïfi à la sortie de son procès devant le tribunal de Bellinzone, le 14 septembre 2020. Le président du Paris Saint-Germain, le Qatari Nasser al-Khelaïfi, a estimé mardi que "toute proposition sans le soutien de l'UEFA ne résout pas les problèmes auxquels la communauté du football est actuellement confrontée", par allusion au projet de Super ligue qui secoue le monde du ballon rond. "Toute proposition sans le soutien de l'UEFA (...) ne résout pas les problèmes" du football, a réagi, mardi 20 avril, Nasser al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain, qui n'a pas suivi les douze dissidents fondateurs de la Super ligue, compétition privée concurrente de la Ligue des champions. Le patron du PSG, reconduit mardi au comité exécutif de l'UEFA à Montreux (Suisse) en tant que représentant de l'Association européenne des clubs (ECA), a expliqué dans un communiqué que toute proposition sans l'appui de l'instance européenne était "motivée par des intérêts personnels", alors que le PSG est l'un des seuls clubs, parmi les plus riches d'Europe, à ne pas figurer parmi les frondeurs de la Super ligue. >> À lire aussi : "Le PSG peut-il vraiment dire non au projet de Super ligue ?" Le dirigeant a par ailleurs promis mardi de "rester avec les gens qui aiment le football", à la sortie du Congrès de l'UEFA, indiquant à plusieurs journalistes que sa "position est claire depuis le premier jour". Quelques minutes plus tôt, le patron de l'UEFA, Aleksander Ceferin, lui avait adressé un chaleureux message de remerciement. "Avec votre aide, nous sauverons le football", avait lancé le dirigeant slovène. Soutien de "NAK" à la réforme de la Ligue des champions Dans son communiqué publié dans la foulée, "NAK" a aussi réitéré son soutien à la réforme de la Ligue des champions pour la saison 2024-25, adoptée lundi par l'UEFA et qui renforce elle aussi la présence des plus gros clubs européens en C1, tout en augmentant le nombre de matches. Le rôle de cet ancien joueur de tennis à la parole rare dépasse le PSG : ministre sans portefeuille, il a été l'un des hommes-clés de la candidature qatarie à l'organisation du Mondial-2022, et dirige le géant des médias beIN, l'un des diffuseurs de la Ligue des champions. Le club parisien, qui vise ouvertement une victoire en C1 depuis que les Qataris en ont pris le contrôle en 2011, est pour l'heure resté loyal à l'UEFA, de même que les tenants du titre du Bayern Munich. >> À lire aussi : "Moins d'aléas et plus d'argent : le véritable objectif des clubs pour la 'Super ligue'" Le patron du club bavarois, Karl-Heinz Rummenigge, a d'ailleurs lui aussi été élu mardi au comité exécutif de l'UEFA, à la place du patron de la Juventus, Turin Andrea Agnelli, ancien proche de Ceferin qui a spectaculairement retourné sa veste en rejoignant les mutins. Au même moment près de Paris, l'entraîneur du PSG Mauricio Pochettino a été interrogé en conférence de presse sur le sujet : "Nous allons voir ce qui arrivera dans les prochains jours, semaines, mois. Quand nous aurons plus d'informations, nous pourrons donner un avis plus pertinent par rapport à notre responsabilité (d'entraîneur du PSG, NDLR)", a-t-il simplement répondu. Avec AFP

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