Policière municipale agressée près de Nantes: "On s'est tout de suite confinés avec nos patients", explique une habitante qui travaille près du bureau de police
Policière municipale agressée près de Nantes: "On s'est tout de suite confinés avec nos patients", explique une habitante qui travaille près du bureau de police
Elle n'est "pas tranquille", après l'attaque au couteau d'une policière municipale au bureau de police de La Chapelle-sur-Erdre, en Loire-Atlantique. Angelina, qui travaille en tant qu'infirmière dans un laboratoire situé à 100 mètres des lieux de l'attaque, explique vendredi 28 mai sur franceinfo qu'elle sait "maintenant que ça peut arriver à n'importe quel moment et n'importe où".
franceinfo : Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
Angelina : on est toujours sous l'effet de l'adrénaline. C'est impressionant, c'est juste à côté de chez nous. Je n'ai pas l'impression d'être tranquille après cet évènement. Je sais maintenant que ça peut arriver à n'importe quel moment et n'importe où. Ca inquiète un petit peu. Et puis je connais un peu la policière municipale qui a été blessée. Elle passe régulièrement dire bonjour au laboratoire. Ce sont des personnes très agréables. On a l'habitude de les voir assez souvent.
Quel a été votre premier réflexe après l'attaque ?
On s'est tout de suite confinés avec nos patients dans le laboratoire quand on a vu les gendarmes dans le secteur. On a vu les helicoptères, on a entendu les voitures de gendarmerie qui passaient et doublaient toutes les voitures. Les patients nous expliquaient qu'ils avaient eu du mal à se garer et que tous les rond-points étaient barrés.
Comment avez-vous réagi quand vous avez su que le suspect avait subtilisé l'arme de sa victime ?
Au début, on ne savait pas qu'il avait une arme. La première chose qu'on a sue, c'était qu'il y avait eu une agression au couteau, donc on a tout de suite fermé les portes pour éviter qu'il puisse rentrer. On regardait à la fenêtre pour éventuellement faire rentrer d'autres gens dans le laboratoire. On se disait qu'il ne pouvait pas traverser les vitres avec un couteau mais quand on a su qu'il avait une arme, la peur est montée d'un cran.