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Insolite et Faits divers

Policier tué à Avignon : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse du procureur

Policier tué à Avignon : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse du procureur Le meurtrier présumé d'Eric Masson, le policier tué à Avignon le 5 mai, a été mis en examen et écroué mardi soir. Il continue de nier formellement les faits. C'est une enquête "qui est loin d'être terminée". Au lendemain de la mise en examen de deux hommes dans le cadre de l'enquête sur la mort d'Eric Masson, le policier abattu à Avignon le 5 mai lors d'un contrôle, Philippe Guémas a organisé, mercredi 12 mai, une conférence de presse. >> Policier tué à Avignon : retrouvez les dernières infos sur l'enquête L'occasion pour le procureur d'Avignon de faire le point sur l'avancée des investigations. Franceinfo résume ce qu'il faut retenir de cette conférence de presse.  Le tireur présumé nie, mais a été identifié par un policier et un suspect Âgé de 19 ans, le tireur présumé a été mis en examen mardi pour "homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique" ainsi que pour "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique". Outre le fait d'avoir tué Eric Masson, le jeune homme est en effet suspecté d'avoir tenté de tirer sur un autre policier présent sur les lieux sans réussir à l'atteindre, a expliqué le procureur de la République. Durant toute la durée de sa garde à vue, le mis en cause a contesté être le tireur. Mais il a été formellement identifié par le coéquipier d'Eric Masson, ainsi que par le second suspect, en compagnie de qui il a été interpellé dimanche. Resté silencieux devant les juges d'instruction, il a été écroué à la prison marseillaise des Baumettes. Le second suspect a "assisté aux faits sans y participer" Le second suspect, âgé de 20 ans, a "parfois sommairement et abusivement été présenté comme le complice" du principal mis en cause, a ajouté le procureur de la République. Il n'est "pas établi" qu'il ait eu un rôle actif dans la mort d'Eric Masson. "Il a assisté aux faits sans y participer", a continué Philippe Guémas, précisant que ce jeune homme avait pour cette raison été mis en examen pour "non-assistance à personne en danger", ainsi que pour "recel de malfaiteurs" après s'être caché en compagnie du tireur présumé. Après avoir reconnu les faits durant sa garde à vue, il a été placé en détention provisoire. Une troisième personne en garde à vue Une troisième personne est en garde à vue ce mercredi, a révélé le procureur lors de la conférence de presse. Il s'agit d'un homme soupçonné d'être le propriétaire du local dans lequel les deux jeunes hommes mis en cause ont passé plusieurs jours avant de tenter de fuir en Espagne. Son éventuelle mise en examen devrait lui être notifiée dans la journée. Le chauffeur et la sœur du principal suspect "a priori" hors de cause Interpellé dimanche soir à un péage d'autoroute, le chauffeur qui transportait les deux principaux suspects est "a priori" hors de cause, a ajouté Philippe Guémas. "Il aurait été contacté pour transporter des personnes, sans savoir de qui il s'agissait", a détaillé le procureur d'Avignon.  La sœur du principal suspect, placée en garde à vue lundi, a également été relâchée sans faire l'objet de poursuites. L'enquête se poursuit Philippe Guémas a, en outre, annoncé que les enquêteurs avaient mis la main sur une adresse en Espagne, matérialisant la volonté des suspects de quitter la France pour fuir la police, selon lui. L'enquête va, quoi qu'il en soit, "encore durer de nombreux mois", a ajouté le magistrat, expliquant que les dénégations du principal suspect allaient entraîner des "investigations supplémentaires", et notamment des expertises scientifiques pour établir ou non son implication dans la mort d'Eric Masson.

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