Pierre Ménès : accusé d'avoir tenu des propos homophobes, le journaliste obtient un non-lieu

Visé - entre autres - par une plainte en octobre 2019 pour harcèlement moral, Pierre Ménès aurait obtenu un non-lieu, selon les informations du JDD. Le journaliste reste visé par d'autres enquêtes en cours. Pierre Ménès ne sera vraisemblablement pas poursuivi en justice pour cette plainte de "harcèlement moral" déposée à son encontre par son ancien collaborateur Emmanuel Trumer en octobre 2019. Comme l'indique le JDD, le parquet de Nanterre a demandé un non-lieu pour l'ex-chroniqueur de Canal + vers la mi-décembre et le magistrat aurait fini d'investiguer sur ce dossier. La plainte avait déjà été classée sans suite en octobre 2020 par le parquet de Nanterre en raison d'infraction "insuffisamment caractérisée". Mais Emmanuel Trumer, qui a travaillé auprès de Pierre Ménès de septembre 2017 à juin 2018, avait réussi à obtenir l'ouverture d'une information judiciaire en décembre 2020, à la suite d'un dépôt de plainte avec constitution de partie civile. Sur la décision d'un juge d'instruction, Pierre Ménès avait alors été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté, avant que ce magistrat ne décide finalement de clôturer le dossier, d'après le JDD. Pour rappel, Emmanuel Trumer avait notamment dénoncé des propos "homophobes" qu'aurait tenu Pierre Ménès. Pierre Ménès accusé d'agressions sexuelles Par ailleurs, Pierre Ménès est toujours concerné par une enquête en cours pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel, suite aux révélations de la journaliste Marie Portolanodans le documentaire Canal+ Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste. Des déclarations qui avaient fait grand bruit et qui avaient mené le journaliste de 59 ans vers la sortie de la chaîne cryptée à l'été 2021, après quoi ce dernier avait présenté ses excuses aux victimes. En marge de cette enquête, Pierre Ménès pourrait être jugé en mars 2023 pour agressions sexuelles dans le cadre d'un autre dossier.