Pierre-Charles Boudot, la star française des champs de courses, accusé de viol
Scandale dans le monde du hippisme. Le jockey Pierre-Charles Boudot a été mis en examen pour viol comme l'a annoncé le parquet de Senlis ce mercredi 12 mai.
Pierre-Charles Boudot est dans la tourmente. Le célèbre jockey français vainqueur du prix de l'Arc de triomphe en 2019 a été mis en examen pour viol comme l'a annoncé le parquet de Senlis ce mercredi 12 mai. Le cavalier de 28 ans a été placé sous le statut de témoin assisté pour "subornation de témoin à la suite d'une plainte pour viol". Il est actuellement entendu par les enquêteurs de la brigade de recherche. Dans le cadre de cette affaire, un autre jockey, Pierre Bazire, a lui aussi été mis en examen pour "non-dénonciation de crime".
Comme le rapporte Le Parisien, c'est le 19 février dernier qu'une plainte à l'encontre de la star des champs de courses a été enregistrée à Cagnes-sur-Mer dans les Alpes-Maritimes. Les faits se seraient produits dans la nuit du 17 au 18 février, en marge d'une soirée. Pendant celle-ci, le champion se serait montré particulièrement insistant envers une jeune employée des écuries Vermeulen à Chantilly. Après avoir refusé ses avances, elle aurait alors quitté la soirée pour aller se coucher dans un logement loué par Pierre Bazire. Pendant cette même nuit, selon les déclarations de la plaignante, Pierre-Charles Boudot se serait introduit dans la chambre où elle dormait et l'aurait violée. Son avocate Me Justine Devred suggère que sa cliente aurait été droguée au cours de la soirée : "Ma cliente, une femme de 25 ans évoluant dans le milieu équestre à Chantilly, s'est rendue à une soirée. Il est fort probable qu'on lui ait fait boire ou inoculé des produits pour annihiler son consentement. Elle a des flashs, de grands trous, des moments où son corps ne répondait plus."
Pierre-Charles Boudot déjà visé par une enquête pour des faits de viol
En mars dernier, Pierre-Charles Boudot avait déjà démenti les accusations sur son compte Twitter où il indiquait n'avoir "rien à se reprocher" en évoquant des "pressions" pour qu'une "nouvelle plainte soit déposée". A noter qu'en 2019, le sportif avait déjà été visé par une enquête pour des faits de viol remontant à 2015 et qui se seraient déroulés lors d'une réunion hippique à Deauville. Dans ce dossier, la plaignante affirmait elle aussi avoir été droguée avant d'être violée. Des allégations qu'avaient niées l'accusé.
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