Philippe Bouvard : cette révélation sur Jacques Mesrine qui fait froid dans le dos
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Philippe Bouvard A 92 ans, Philippe Bouvard est infatigable ! A l'occasion de la sortie de son livre Le Petit monde de Don Bouvardo, l'ancien Sociétaire des Grosses Têtes a accordé un entretien à nos confrères du Parisien dans lequel, il est revenu sur une anecdote quelque peu étonnante et effrayante.
A l'occasion d'un entretien pour Le Parisien, Philippe Bouvard s'est laissé aller à quelques confidences, notamment au sujet du projet d'assassinat que Jacques Mesrine avait eu contre lui.
A 92 ans, Philippe Bouvard est infatigable ! A l'occasion de la sortie de son livre Le Petit monde de Don Bouvardo, l'ancien Sociétaire des Grosses Têtes a accordé un entretien à nos confrères du Parisien dans lequel, il est revenu sur une anecdote quelque peu étonnante et effrayante. En effet, les journalistes du quotidien lui ont voulu savoir si Jacques Mesrine avait eu pour projet d'assassiner l'animateur. Ce à quoi celui qui a été remplacé par Laurent Ruquier, lui rétorque : "Oui, car j'avais dit beaucoup de mal de lui. Mais je ne l'ai su qu'à sa mort, quand on a trouvé dans son veston, après l'avoir abattu, des photos de ma villa et de mes voitures. On a conclu que j'aurais été l'une de ses prochaines victimes", répond-il.
Une révélation fracassante. Ce n'est pas la seule information fracassante que Philippe Bouvard a révélée. En effet, dans son livreil critique ouvertement Laurent Ruquier, son successeur au sein des Grosses Têtes. Il explique ainsi à nos confrères la raison pour laquelle il s'est emporté contre l'animateur de France 2 : "Parce qu'il n'a pas été gentil avec moi durant la période très brève où, mis à la porte une première fois par RTL (en 2000), j'ai cherché refuge à Europe 1. Il y présentait l'émission concurrente des Grosses Têtes. Il aurait pu m'accueillir à bras ouverts et il a été très désagréable en faisant couper toutes mes interventions", commence-t-il par décrire, avant de poursuivre : "Autrement, j'avais de la sympathie pour lui car ce n'est pas un garçon sans talent. Mais il ne trouve pas toujours autant de gens talentueux pour l'entourer que moi j'en avais déniché".
L'animateur se confie sur son épitaphe
Lui qui va fêter ses 93 ans, dans deux mois, a évoqué le sujet très sombre de la mort : s'il avait déclaré qu'il aurait aimé l'épitaphe suivant : "Vivant, j'étais assez petit. Sous la pierre, je fais figure de monument. Il y a donc un progrès", Philippe Bouvard a changé d'avis : "Non, je me suis trouvé une autre épitaphe : 'Ci-gît Philippe Bouvard qui fut tout et qui ne fut rien'". "C'est surtout un peu de lucidité et de modestie tardive. J'ai quand même été très prétentieux dans ma vie. Je me suis cru le nombril du monde. Je gagnais beaucoup d'argent mais je réussissais quand même à vivre au-dessus de mes moyens. J'ai eu 200 voitures, trois villas avec trois piscines alors que je ne sais même pas nager. Si j'avais à parler de ma vie avec l'esprit critique que je réserve aux autres, je ne serais pas tendre".
Philippe Bouvard, ce passionné
Alors même s'il a quitté les Grosses Têtes, Philippe Bouvard ne parvient pas à décrocher de son métier. "J'aimais passionnément mon métier. C'était une vocation époustouflante. Encore aujourd'hui, je ne pense qu'à l'actualité, à la commenter, à donner des conseils aux politiques qui ne m'ont jamais écouté. Je me demande comment on va s'en tirer. Nous avons une dette publique irremboursable et on fait croire aux gens qu'un jour on effacera l'ardoise. Nos ressources naturelles tendent à s'épuiser et on ne sait pas vraiment lutter contre le dérèglement climatique. Je crois que je partirai au bon moment".