Pascale Arbillot : cette curieuse habitude alimentaire qui lui a causé du tort
Une curieuse habitude alimentaire a causé des problèmes de santé à Pascale Arbillot dans sa jeunesse. Voici pourquoi l'actrice ne consomme plus un célèbre condiment impérissable...
Pascale Arbillotne chôme pas depuis 2019. L'actrice de 52 ans a enchaîné un peu moins d'une vingtaine de films en l'espace de trois ans seulement, sans compter des rôles dans deux séries (dont Capitaine Marleau pour France Télévisions et Drôle sur Netflix) et l'adaptation télévisée des Particules élémentaires diffusée en début d'année. Ce tempo, Pascale Arbillot le travaille depuis ses études à Sciences-Po dans les années 90. Après son diplôme, la jeune femme enchaîne un poste de journaliste dans un magazine financier, des cours à l'École d'art dramatique de Jean Périmony, un petit job de documentaliste à mi-temps dans un cabinet d'audit, ainsi que des petits rôles sur scène, au cinéma et à la télévision. Si elle peine à se frayer une place sous le feu des projecteurs, Pascale Arbillot fait une rencontre décisive en jouant dans une pièce de Woody Allen (Adultères) en 2006 : Agnès Jaoui. La cinéaste lui offre l'un de ses premiers grands rôles dans Parlez-moi de la pluie deux ans plus tard. La presse et le public s'amourachent aussitôt de l'actrice considérée par Le Parisien en 2011 comme "la nouvelle étincelle du cinéma français".
Pascale Arbillot n'aurait jamais imaginé un jour tenir le haut de l'affiche lorsqu'elle était enfant. Son rêve ? Présider le FMI ! "Je ne sais pas pourquoi... Je voulais faire plein de trucs différents. J'étais pas très sûre de ce que je voulais faire. Il y avait aussi pilote automobile et chanteuse d'opéra. C'était pas très précis quoi", racontait la compagne du regretté Artus de Penguern sur le plateau de Télématin le 30 janvier dernier. ""C'est à la même période où vous trempiez des cornichons dans du Nutella ?", lui rétorquait alors Damien Thévenot. "Oui, mais je peux continuer encore...". Pascale Arbillot levait alors le voile sur une curieuse habitude alimentaire qui a longtemps confiné à l'addiction. "J'ai dû arrêter", a-t-elle confié sans détour. Les cornichons, c'est un gros problème. On me l'a interdit à un moment donné parce que j'avais des brûlures d'estomac et tout hein...". Une "overdose de cornichons" aussi dangereuse qu'une addiction au travail d'actrice, une passion qui a causé bien des tracas à Pascale Arbillot.
Pourquoi le cinéma a créé des complexes à Pascale Arbillot
Le métier d'actrice demande une grande force de caractère, en plus d'une volonté de fer. Des qualités indispensables pour ne pas céder aux diktats d'une industrie misogyne et sexiste qui n'hésite pas à (re)modeler violemment le corps des femmes. Pascale Arbillot en a elle-même fait l'expérience. "On me disait que j'avais les joues trop maigres. Que je fronçais trop... Alors j'ai fait un peu trop de Botox : ça se voit dans Coco, je trouve", révélait-elle dans les colonnes du magazine Elle en 2020. Il faudra l'intervention d'une amie pour que Pascale Arbillot ne stoppe cette course effrénée à la perfection : "[Elle] m'a ouvert les yeux en me disant : 'Là tu déconnes avec ton visage.' Mais s'émanciper des injonctions qui pèsent sur les actrices, ce n'est pas tous les jours facile...". Cette franchise, Pascale Arbillot s'en sert également pour évoquer son endométriose dont elle parle publiquement depuis 2019, une maladie qui, cependant, ne l'a pas empêchée de tomber enceinte avant ses 40 ans. "Jamais je n'avais été aussi heureuse", confiait-elle à Biba il y a trois ans.