Pascal Praud remis à sa place ! “Est-ce qu'un jour vous allez me surprendre en n'étant pas l'avocat de Nicolas Sarkozy ?"
Pascal Praud était une nouvelle fois à la tête de L'Heure des pros mercredi 20 octobre 2021. Parmi les sujets abordés avec ses invités, il a évoqué le mandat d'amener délivré contre Nicolas Sarkozy. Une décision qui l'a mis en colère.
Pascal Praud ne comprend pas la nouvelle décision prise par le tribunal correctionnel concernant l'affaire des sondages de l'Elysée lors du mandat de Nicolas Sarkozy. Alors que ce dernier ne peut pas être poursuivi en raison de l'immunité dont il bénéficie, un mandat d'amener a tout de même été délivré contre lui. Bien qu'il s'est fait excuser lorsqu'il était cité comme témoin, il pourrait donc être amené au tribunal entre deux gendarmes, le 2 novembre 2021. Une situation qui a particulièrement agacé le présentateur deL'Heure des pros, sur CNews, mercredi 20 octobre 2021. Face à lui, sur le plateau, le magistrat Philippe Bilger s'est dit talement d'accord avec la décision prise par le tribunal correcionnel.
"Ils ont raison ? Ce n'est jamais arrivé, la jurisprudence est par terre, même le juge Tournaire, dans son instruction ne voulait pas que Nicolas Sarkozy vienne témoigner dans cette affaire", a ainsi lancé Pascal Praud pour prendre la défense de l'ancien président. Des propos qui ont largement fait réagir Philippe Bilger qui n'a pas hésité à réagir en attaquant l'animateur. "Est-ce qu'un jour vous allez me surprendre en n'étant pas l'avocat de Nicolas Sarkozy ?"
Pascal Praud a assuré qu'il n'était pas l'avocat de Nicolas Sarkozy
"Mais enfin, je suis avocat de rien du tout. En revanche, je commence à bien connaître les magistrats", a répondu l'homme fort de CNews. De quoi faire rigoler son interlocuteur qui a assuré qu'il était un avocat général redoutable contre les magistrats. Il a été soutenu par l'avocat Alain Jakubowicz qui a expliqué que c'était la simple application de la loi. Quelques minutes plus tard, Pascal Praud a une nouvelle fois pris la défense de Nicolas Sarkozy en déclarant qu'il avait été le premier à demander à la cour des comptes de vérifier les dépenses de l'Elysée. "Mais enfin, vous n'avez jamais critiqué Nicolas Sarkozy sur le moindre plan", a conclu Philippe Bilger.
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