Paris : plus de 150 obus datant de la Seconde Guerre mondiale repêchés dans la Seine
L'opération a duré deux jours, quai d'Austerlitz, dans le 13e arrondissement de Paris, sur une surface estimée à l'équivalent d'un terrain de football.
154 obus, datant de la Seconde Guerre mondiale, ont été repêchés dans la Seine la semaine dernière, rapporte France Inter vendredi 5 août. Ce sont des plongeurs de la brigade fluviale de la Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) de la Préfecture de police de Paris qui les ont repêchés.
C'est une opération menée "en coordination avec les démineurs du laboratoire central de la Préfecture de police qui a permis cette découverte", confirme à France Inter le commissaire Matthieu Thibaut, adjoint à la cheffe de la division des unités opérationnelles spécialisées de la DPOC. L'opération a duré deux jours, quai d'Austerlitz, dans le 13e arrondissement de Paris, sur une surface estimée à l'équivalent d'un terrain de football.
Plusieurs dizaines de cartouches aussi repêchées
Ce sont des amateurs de pêche à l'aimant qui ont découvert les premiers obus, avant l'intervention de la brigade fluviale. Présents en grand nombre, les obus ont contraint les agents à les récupérer en plusieurs temps. Les pièces étaient dépourvues d'un système d'allumage. Des munitions, dont "plusieurs dizaines de cartouches ont aussi été repêchées", précise le commissaire Matthieu Thibaut.
La pêche à l'aimant consiste à disposer un aimant puissant au bout d'une canne pour récupérer des objets et débris métalliques précieux ou historiques. Elle n'est pas interdite, mais est fortement déconseillée dans la Seine, en raison du danger qu'elle peut représenter pour ceux qui la pratiquent. En cas de découverte d'un objet suspect, les policiers de la brigade fluviale déconseillent de le manipuler et invitent à appeler rapidement les secours.