Omicron détrôné par BA.2 ? Ce nouveau variant qui pourrait changer la donne
Un sous-variant d'Omicron, baptisé BA.2, attire l'attention du monde scientifique. Il serait devenu majoritaire au Danemark ou en Inde, et aurait déjà débarqué sur le sol français.
Alors que la France semble sortir petit à petit des variants Delta et Omicron, un nouveau venu aurait été détecté dans plusieurs pays, dont la France, depuis quelques semaines. Baptisé BA.2, ce sous-lignage du variant Omicron, présente plusieurs mutations qui pourraient modifier les caractéristiques du virus. Ce sous-variant serait même devenu majoritaire au Danemark, où l'épidémie repart à la hausse.
Selon le scientifique Antoine Flahault, BA.2 a également été détecté en Israël, à Singapour, en Chine, ainsi qu'en Inde. "Nous ne connaissons ni son origine, ni sa virulence, ni sa capacité d'échappement à l'immunité, y compris celle conférée par Omicron. En revanche, il semble qu'il soit plus contagieux", a-t-il indiqué sur LCI. L'épidémiologiste a ajouté qu'il fallait désormais vérifier la dangerosité de ce sous-variant : "Il faudra rapidement savoir s'il échappe à l'immunité conférée par le vaccin et les infections antérieures et en connaître plus sur sa virulence." L'infectiologue a cependant précisé que, pour lui il est "peu probable" que ce nouveau sous-variant entraîne des contaminations de personnes ayant tout juste été contaminées par le Covid-19.
Olivier Véran : BA.2 "ne change pas la donne"
Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à l'issue d'un Conseil de défense sanitaire ce jeudi 20 janvier, Olivier Véran a évoqué le sous-variant BA.2. Le ministre de la Santé a notamment indiqué qu'il avait été identité sur le territoire français, grâce à des techniques de séquençage. "L'OMS ne l'a pas classé comme un variant d'intérêt, en tout cas pas à ce stade. Pour ce que nous savons, il correspond peu ou prou aux caractéristiques que nous connaissons d'Omicron", a-t-il expliqué, avant d'ajouter que BA.2 "ferait partie d'un sous-groupe d'Omicron et ne change pas la donne. Il n'y a pas à ce stade de connaissance de risque de contagiosité vis-à-vis de celles et ceux qui auraient déjà contracté Omicron".
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