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Arts et People

Noyades, tortures et séquestration : victime d'une famille d'accueil, Lina livre un témoignage choc

Lundi 17 octobre 2022, Touche pas à mon poste est revenu sur le reportage choc diffusé la veille sur Zone Interdite. Pour l'occasion, Lina, victime d'une famille d'accueil a raconté ce qu'elle a vécu. Zone Interdite a diffusé en exclusivité son nouveau reportage le dimanche 16 octobre. Intitulé Familles d'accueil, hôtels sociaux : le nouveau scandale des enfants placés, il est revenu sur les dérives des familles d'accueil. Au cours du reportage, les téléspectateurs ont pu découvrir le témoignage de Lina, une jeune femme qui a été maltraitée par sa famille d'accueil avec sa petite sœur, pendant trois ans. Invitée le lendemain sur le plateau de Touche pas à mon poste, elle a raconté l'enfer qu'elle a vécu. Placé avec sa petite sœur dans sa famille d'accueil à l'âge de six ans, Lina a rapidement été le témoin de scènes de tortures et de viols. Face à Cyril Hanouna, elle a expliqué qu'elle avait une nuit entendu les cris d'un bébé de 11 mois avant de découvrir que la mère d'accueil était "en train d'enfoncer un bâton dans les fesses du bébé". Une scène à laquelle elle n'aurait pas dû assister et pour laquelle elle avait rapidement été punie. "Elle m'a attrapé, m'a envoyé dans la salle de bain et m'a noyé dans l'eau froide (...) Elle a emmené ma sœur et a commencé à la noyer à côté de moi" a-t-elle raconté. Face à tant de violence, les petites filles ont cru mourir, avant d'être finalement relâchées au dernier moment. Lina raconte le calvaire qu'elle subissait au quotidien avec sa sœur. Sur le plateau de Touche pas à mon poste, Lina, aujourd'hui adulte, a raconté pendant de longues minutes qu'elle avait été torturée durant des mois. Face aux regards choqués des chroniqueurs, elle a expliqué que c'était surtout sa sœur qui subissait les foudres de leur mère d'accueil. "Le matin, on emmenait ma sœur dans les toilettes pour l'étouffer avec un entonnoir. Elle mettait de la nourriture dans l'entonnoir. Moi, j'attendais derrière la porte que ça se termine. Ma sœur hurlait la mort (...) il fallait qu'elle avale sinon on ne partait pas à l'école". En plus de recevoir des coups, les deux petites filles mourraient de faim et étaient parfois obligées de manger de la cervelle d'agneau crue ou des quantités astronomiques de pâtes ; elles se réveillaient parfois dans le noir, dans la cave ; elles découvraient des pièces remplies d'excréments... Un long cauchemar qui leur a aujourd'hui laissé un traumatisme et des séquelles irréparables.

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