Noyade à Dijon : près de 200 personnes demandent "la vérité et la justice" lors d'une marche pour Check Camara
Une marche pacifique était organisée ce samedi 29 juillet à Dijon (Côte-d'Or) pour Check Camara, ce jeune homme de 18 ans qui a été retrouvé mort au port du canal. Près de 200 personnes ont défilé dans les rues de la ville en scandant "justice pour Check".
Qu'est-il arrivé à Check Camara ? La question était sur toutes les lèvres, ce 29 juillet, au cours de la marche pacifique organisée en mémoire du jeune homme de 18 ans, dont le corps a été retrouvéil y a près de trois semaines au port du canal à Dijon (Côte-d'Or).
"On est très peiné par sa disparition", explique Manon, de qui Check était "l'un des meilleurs amis". "On était un groupe de copains, tous les jours ensemble. Son décès nous a tous attristés et choqués. On voulait lui rendre hommage."
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La marche a réuni des proches du jeune homme comme des inconnus. Au total, près de 200 personnes ont défilé dans les rues de la ville au rythme du slogan "Justice pour Check". "Son décès me paraît complètement inexpliqué et dramatique. Un jeune de 18 ans qui trouve la mort de cette façon, c'est inacceptable", s'attriste une participante. "On doit apprendre ce qu'il s'est passé."
Des associations et syndicats, comme SOS Racisme, la Ligue des droits de l'Homme et Solidaires étaient également présents. Tous rassemblés avec un même but : demander que la lumière soit faite sur les circonstances de la mort du garçon.
De nombreuses zones d'ombre subsistent
Le 23 juillet dernier, le site Dijon Actualités publiait une vidéo où l'on voit Check Camara marcher le long de l'Ouche, poursuivi par des policiers. Selon le procureur adjoint, David Dufour, il avait été interpellé à la suite d'une altercation non loin de la Cité de la gastronomie.
Depuis, ses amis et sa famille se mobilisent pour découvrir la vérité. Une plainte contre X pour "omission de porter secours à personne en danger" a été déposée mardi 24 juillet. L'un des oncles du jeune homme, Allassane Doumbia, dépeignait à France 3 Bourgogne un garçon "sans problème, qui n'avait jamais eu affaire à la police auparavant".