Nordahl Lelandais : la première image furtive depuis son incarcération
Le procès de Nordahl Lelandais a débuté ce lundi 3 mai. L'ancien maître-chien comparaît devant la cour d'assises de Savoie, à Chambéry et une première image furtive a été dévoilée dans le 12.45 sur M6.
Une apparition discrète. Nordahl Lelandais est accusé d'avoir tué Arthur Noyer, âgé de 23 ans, dans la nuit du 11 au 12 avril 2017. Depuis les faits, il est incarcéré à la prison de Saint-Quentin-Fallavier sous le matricule 17.775. Ce lundi 3 mai, l'accusé s'est rendu devant la cour d'assises de Savoie afin de répondre de ses actes. Un procès qui était très attendu par les proches du jeune caporal et qui se tiendra du 3 mai au 14 mai prochain. Alors qu'il se rendait au tribunal, une première image furtive de l'accusé a été dévoilée lors du 12:45 diffusé sur M6. Sur celle-ci, Nordahl Lelandais apparaît masqué, pandémie de coronavirus oblige, avec une casquette noire. Selon les propos de la journaliste, il portait un "pantalon beige, une chemise bleu pâle et sa barbe est très soignée". Elle indique également que celui-ci, face aux parents d'Arthur Noyer, à son frère mais aussi à son portait, disposé à leurs pieds a "répondu calmement aux questions. Il avait une posture sereine et se tenait droit, ce qui contraste avec son image d'impulsif".
Alors que le procès concernant la mort d'Arthur Noyer vient de débuter, Nordahl Lelandais a pris la parole avant midi. Il a ainsi reconnu les faits mais a nié avoir voulu tuer le jeune homme. "J'ai donné la mort à Arthur Noyer, mais sans vouloir la lui donner", a-t-il déclaré selon France Info. Une affirmation que le magistrat a souhaité lui faire répéter. "Je n'ai jamais voulu lui donner la mort", a-t-il à nouveau indiqué. Depuis le début de cette affaire, Nordahl Lelandais a témoigné à de nombreuses reprises et sa version des faits n'a jamais changé. Selon lui, il aurait "croisé le chemin du caporal", qui venait de passer une soirée dans une boîte de nuit à Chambéry, puis a mis fin à ses jours suite à une "bagarre". En effet, en mars 2018, il avait précisé qu'il s'agissait d'une "mort accidentelle" et avait assuré n'avoir donné qu'une "simple gifle" à Arthur Noyer. Des propos insoutenables pour Cécile et Didier Noyer, qui sont convaincus de la culpabilité de l'ancien maître-chien. "Ce n'est pas possible. Et il n'y a pas le moindre doute. Nous sommes en effet persuadés qu'il y a eu une forme de préméditation", ont-ils affirmé au Parisien il y a quelques jours.
Un récit à découvrir
Lors de ce procès, Nordahl Lelandais devra expliquer aux juges mais aussi aux parents d'Arthur Noyer, ce qui s'est exactement passé dans la nuit du 11 au 12 avril 2017. En effet, c'est suite à la découverte du crâne du caporal que les enquêteurs se sont intéressés au téléphone de la victime et aux deux mobiles du présumé coupable. Ils ont pu découvrir que ceux-ci ont borné au même endroit, à la même heure. Tout d'abord à 23h48 le 12 avril dans le centre de Chambéry puis le 13 avril à 03h01, 03h05 et 03h11. Alors que les portables de Nordahl Lelandais ont été éteints aux alentours de 03h30 pour une durée de quatre heures, que s'est-il passé ? Des réponses très attendues par les proches de la victime.
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