Nordahl Lelandais : ces premiers mots adressés à la famille de Maëlys au premier jour de son procès
Le procès de Nordahl Lelandais, accusé d'avoir enlevé, séquestré et tué la petite Maëlys, 8 ans, débute ce lundi 31 janvier aux assises de Grenoble. Depuis le box des accusés, l'ancien maître-chien de 38 ans s'est adressé aux parents de sa victime.
L'audience est ouverte. Ce lundi 31 janvier à 10 heures, la cour d'assises de Grenoble a ouvert le procès de Nordahl Lelandais, accusé de l'enlèvement, de la séquestration et du meurtre de la petite Maëlys, retrouvée sans vie en février 2018 dans le massif de la Chartreuse. L'ancien maître-chien, également jugé pour les agressions sexuelles de ses deux petites cousines, a pris place dans le box des accusés à 10h24 précises, indique franceinfo, et s'est adressé aux parents de sa victime, Joachim de Araujo et Jennifer Cleyet-Marrel, peu après 13 heures.
"Je veux leur présenter mes excuses, a-t-il commencé d'une voix basse, avant de renouveler ses aveux de février 2018 : J'ai bien donné la mort à Maëlys, je ne voulais pas lui donner la mort, je vais m'expliquer sur les faits au cours de l'audience." "Il faut que vous parliez plus fort monsieur Lelandais", est alors intervenue la juge Valérie Blain, présidente de la cour d'assises de Grenoble, suite à quoi l'accusé a répété : "Je tiens à présenter mes excuses à la famille de Araujo."
Nordahl Lelandais plaide la mort accidentelle
Confondu par une trace du sang de Maëlys découvert sous le tapis de coffre de sa voiture, Nordahl Lelandais a toujours plaidé la mort accidentelle. Il affirme que Maëlys que le soir du 27 août 2017, alors qu'il assistait à une réception de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère), Maëlys serait montée volontairement dans sa voiture pour aller voir ses chiens. Elle se serait alors mise à "chouiner", suite à quoi le maître-chien lui aurait donné une simple gifle qui aurait résulté en sa mort. Une thèse à laquelle ne croient pas les parents de la fillette, qui soutiennent que Maëlys était une enfant prudente qui a forcément agi sous la contrainte. Pour l'enlèvement, la séquestration et le meurtre de la petite de Araujo, Nordahl Lelandais encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
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