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Arts et People

Nordahl Lelandais acculé : comment son amie Alexandra l'a défié à la barre en plein procès

Le 3 mai dernier a débuté le procès de Nordahl Lelandais, accusé du meurtre du jeune caporal Arthur Noyer, à la cour d'assises de la Savoie, à Chambéry. Les témoignages se suivent et ne se ressemblent pas. Mercredi 5 mai, au troisième jour du procès de Nordahl Lelandais, jugé pour le meurtre d'Arthur Noyer, 23 ans, dans la nuit du 11 au 12 avril 2017, le procureur de Chambéry a appelé à la barre l'une des meilleures amies de l'accusé. Aux alentours de 17 heures, Alexandra, 44 ans, a ainsi pris place face à la cour, livrant les souvenirs perturbants qu'elle garde de la soirée du 12 avril 2017, celle du lendemain du meurtre du jeune caporal. Un témoignage qui a brisé la carapace de l'accusé, comme le révèle nos confrères de 20 minutes dans leur récit du procès. "On s'est retrouvés un peu plus tard dans un autre établissement. On a passé un super moment", a commencé la témoin, avant de s'étonner du comportement dont a fait preuve son ami à l'époque : "Il était comme d'habitude. Il n'y avait aucun signe pouvant indiquer ce qu'il s'était passé. Si j'avais accidentellement tué quelqu'un, comme il le dit, je suis certaine que je n'aurais pas pu aller à une soirée festive le lendemain. On ne passe pas à autre chose quand on a ôté la vie d'une personne." "Dis-leur (...) Ce n'était pas un accident, c'est impossible" Bouleversée par les actes de son ami, qui prétend avoir tué Arthur Noyer accidentellement, "Alex" s'est alors tournée vers lui pour l'encourager à avouer : "C'est assez compliqué de voir le mal que tu as fait. Tu leur dois la vérité", lui a-t-elle alors lancé, avant qu'il ne cherche son regard et ne lâche : "La vérité, je la donnerai. Mais je ne sais pas quoi dire." Elle a poursuivi : "Alors, dis-leur ce qu'il s'est passé. Tu le sais au fond de toi. Tes amis le savent. Ce n'était pas un accident, c'est impossible. Tu le sais, on t'aurait aidé. Non pas à dissimuler la vérité mais à l'assumer. Tu avais besoin de lumière, tu avais besoin de briller. Tu as choisi une drôle de façon de le faire." Ébranlé, Nordahl Lelandais s'est alors renfermé, sans revenir sur sa version. Pour cette fois. Jeudi 6 mai, il sera entendu par le procureur sur la nuit du 11 au 12 avril et devra une nouvelle fois expliquer comment, selon lui, Arthur Noyer serait mort d'une simple gifle. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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