Niels Arestrup violent : Myriam Boyer revient sur le “cauchemar” qu'elle a subi en silence
Myriam Boyer n'a plus peur de Niels Arestrup. Pourtant, elle a vécu des moments très compliqués lorsqu'elle a joué avec lui dans la pièce Qui a peur de Virginia Woolf ?. Jeudi 16 septembre 2021, sur France Inter, elle est revenue sur cette période difficile de sa vie.
Myriam Boyer n'a plus rien à prouver. Que ce soit à la télévision ou au théâtre, elle a travaillé avec les plus grands et a connu de belles reconnaissances. D'ailleurs, invitée de l'émission Boomerang, sur France Inter, jeudi 16 septembre 2021, elle a expliqué qu'elle avait toujours accepté des rôles pour défendre une cause ou faire avancer un débat. Pour elle, c'était important de ne pas seulement jouer. Elle voulait faire passer un message. "Tous les rôles que j'ai joué ou les personnes que j'ai pu rencontrer, je n'ai pas d'humilité à dire que je l'ai mérité. A la télévision, j'ai travaillé avec les meilleurs réalisateurs. Au théâtre, les metteurs en scène ou les auteurs, j'ai aussi eu la chance de collaborer avec les plus grands", a-t-elle ainsi confié à Augustin Trapenard.
L'animateur a également voulu revenir sur le rôle qu'elle avait dans la pièce Qui a peur de Virginia Woolf ?, qui lui a valu de remporter le Molière de la meilleure comédienne, mais qui lui a également laissé un très mauvais souvenir. Pour cause, elle s'était confiée sur les mauvaises relations qu'elle pouvair entretenir avec son partenaire de jeu, Niels Arestrup. La mère de Clovis Cornillac avait d'ailleurs été poussé vers la sortie par le comédien. "C'est un cauchemar. Vous avez l'impression que vous allez vous réveiller parce que ce n'était pas possible", a-t-elle raconté. Aujourd'hui, les langues se délient et elle n'a plus l'impression d'être toute seule à mener ce combat contre la perversité de certaines personnes. "Je crois que l'on ne pourra plus faire ce qu'il s'est passé et c'est une très bonne nouvelle."
Myriam Boyer se félicite du changement des mentalités
La violence des hommes a toujours existé, a-t-elle tenu à rappeler. D'ailleurs, elle s'est souvenue, qu'à l'époque de sa mère, "un homme qui tape sur sa femme, c'est presque normal. On avait de la chance lorsque l'on n'était pas avec un homme qui ne tapait pas. C'était à l'inverse, c'est quand même dingue. Je parle dans des petits milieux. Il y a eu un très grand travail qui a été fait ces dernières années." Myriam Boyer ne peut que se féliciter d'un tel changement des mentalités.
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