Nicolas Sarkozy tranchant : ce qu'il "n'aime pas" qu'on fasse à Éric Zemmour
Invité de Punchline sur CNews mardi 28 septembre, Nicolas Sarkozy s'est exprimé à propos d'Éric Zemmour et est revenu sur les idées du polémiste. Et si leurs avis divergent sur plusieurs points, il y a une chose que l'ancien président n'aime pas que l'on fasse avec lui.
Pas encore candidat mais déjà dans tous les esprits. Alors qu'Éric Zemmour cultive le doute à propos de sa candidature à la présidentielle de 2022, certains acteurs de la scène politique n'hésitent déjà pas à donner leur avis à propos du polémiste, qui occupe de plus en plus le débat politique malgré une restriction du CSA de le faire apparaître à la télévision, et ce dans un souci d'équité du temps de parole. Une décision qui suscite la compréhension chez certains, mais aussi l'indignation de d'autres, qui y voient une liberté d'expression bafouée alors que le journaliste n'a pas officiellement annoncé sa candidature. Ce qui ne plaît d'ailleurs pas non plus à Nicolas Sarkozy.
"Monsieur Zemmour, j'ai bien des différences avec lui, mais je n'aime pas qu'on ne veuille pas qu'il parle", a ainsi lancé l'ancien président de la République sur le plateau de Punchline sur CNews, mardi 28 septembre. Pour la défense du polémiste, Nicolas Sarkozy plaide une entorse à la démocratie, qu'il estime au coeur du débat. "La démocratie, c'est au moins autant le débat que les élections", a-t-il expliqué, ajoutant que "quand il y a des élections, il n'y a pas toujours forcément la démocratie. Mais quand il y a le débat, il y a toujours la démocratie." Toutefois, s'il s'est montré cordial à l'égard d'Éric Zemmour, l'époux de Carla Bruni ne porte pas tellement le polémiste dans son coeur.
Nicolas Sarkozy favorable à une primaire à droite
En effet, plus tôt dans l'émission, Nicolas Sarkozy a lancé sans détour que celui-ci n'était "pas la cause du vide (démocratique), il est le symptôme". "La pression d'une pensée unique a vidé le débat", a-t-il ajouté, lui qui ne souhaite pas pour le moment se prononcer sur son soutien à un candidat en particulier, notamment au sein des Républicains. Il est même d'ailleurs très favorable à une primaire à droite, faute qu'un candidat au sein de son parti ne se démarque plus des autres. "A partir du moment où il n'y a pas d'évidence sur un candidat, il ne faut pas balayer la primaire d'un revers de main", avait-il ainsi confié.
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