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Nicolas Sarkozy "souhaite" voir Gérald Darmanin accéder à l'Élysée en 2027

L'ex-président de la République Nicolas Sarkozy "souhaite" que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin franchisse "l'étape ultime" vers l'Élysée en 2027, dans un livre à paraître la semaine prochaine dont BFMTV a dévoilé de premiers extraits mercredi. L'ancien président français Nicolas Sarkozy (à gauche) et Gérald Darmanin, alors ministre de l'Action et des Comptes publics, assistent à l'hommage national à Charles Aznavour aux Invalides à Paris, le 5 octobre 2018. L'élève adoubé par le maître. Ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin aujourd'hui ministre de l'Intérieur, "saura-t-il franchir une autre étape, voire l'étape ultime, celle qui mène à la présidence de la République ? Je le lui souhaite car il a des qualités évidentes", écrit l'ancien chef de l'État dans cet ouvrage intitulé "Le temps des combats" (Fayard, 560 pages), annoncé en librairie le 22 août, dont BFMTV a dévoilé de premiers extraits mercredi. Recalé de Matignon et confirmé au ministère de l'Intérieur à l'occasion du remaniement le mois dernier, Gérald Darmanin est "l'un des quadragénaires les plus prometteurs", insiste Nicolas Sarkozy, ajoutant que le "succès" d'un de ses "amis" lui ferait "plaisir". "Boussole populaire" L'intéressé ne cache pas ses ambitions et se pose déjà en rempart face à l'extrême droite de Marine Le Pen. "Ce qui m'inquiète maintenant, c'est ce qui se passera en 2027", a ainsi affirmé Gérald Darmanin au Figaro dimanche 13 août, opposant sa "boussole populaire" à "la gauche bobo-libérale" et aux "techniciens" assurés de perdre selon lui. Joignant les actes à la parole, le ministre de l'Intérieur comptera ses soutiens le 27 août dans son fief de Tourcoing (Nord), où 400 personnes dont 90 parlementaires et plusieurs ministres sont conviés à sa rentrée politique, sur le thème des "attentes des classes populaires". L'occasion pour lui d'aborder d'autres thèmes que la sécurité, après un début d'été marqué par les émeutes provoquées par la mort du jeune Nahel lors d'un contrôle de police. Une "crise" que le ministre de l'Intérieur "a géré au mieux", estime Nicolas Sarkozy dans un entretien au Figaro mis en ligne mercredi. L'épisode a toutefois été entaché de plusieurs bavures policières, dont le passage à tabac d'un autre jeune, Hedi, défiguré par des agents de la brigade anti-criminalité de Marseille. L'un de ces policiers a été placé en détention provisoire, déclenchant une fronde dans les commissariats que Gérald Darmanin s'est gardé de condamner. La droite n'a au contraire pas hésité à prendre parti pour ce policier, tout comme Nicolas Sarkozy qui estime que "son maintien en liberté ne faisait pas obstacle à la recherche de la vérité" et dénonce au passage "les indignations des défenseurs professionnels des supposées victimes de la police". Avec AFP

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