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Arts et People

Mort de Mava Chou : ces nouvelles accusations qui pèsent sur son ex-conjoint

Mava Chou s'est donné la mort le 22 décembre 2021. Son ex-mari est accusé d'avoir attisé la haine en ligne pour pousser la Youtubeuse à mettre fin à ses jours. Une enquête a été ouverte en mars dernier. Selon Le Parisien, elle est élargie aux faits de subornation de témoin. De nouvelles parties civiles se seraient également constituées contre lui. Cible de multiples attaques via les réseaux sociaux, Mava Chou, Maëva Frossard de son vrai nom, avait fini par se suicider, le 22 décembre 2021. Selon les proches de cette mère de quatre enfants, son ex-mari, Adrien Czajczynski, aurait attisé la haine des internautes à l'encontre de la jeune femme. Une information judiciaire avait ouverte en mars dernier à son encontre par le parquet d'Épinal pour "harcèlement moral","provocation au suicide suivi d'effet" et "diffamation". Selon une information du Parisien, publiée ce vendredi 30 septembre, l'enquête aurait été élargie aux faits de subornation de témoin. Une infraction qui est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. D'après le quotidien, en conflit avec son ex-compagnon devant le juge aux affaires familiales, Maëva Frossard avait demandé à son entourage d'établir des attestations en sa faveur. "Elle nous a demandé d'écrire ce qu'on pensait de la gestion des petits, avant leur séparation, et du comportement d'Adrien après", explique l'une des amies de la YouTubeuse dans les colonnes du Parisien. Un autre proche de Mava Chou assure qu'Adrien Czajczynski a eu accès à l'identité de ces personnes : "Depuis, il s'en sert pour faire pression sur celles qui seraient tentées de le discréditer." Des messages intimidants envoyés depuis le compte Instagram de l'ex-compagnon de Maëva Frossard ont été publiés sur les réseaux sociaux, indique le journal. "J'ai le nom, prénom, employeur, etc. de pas mal d'entre vous grâce à vos témoignages pour la garde (...). Je peux aussi vous pourrir la vie. C'est une menace ? Oui", serait-il notamment écrit. Selon l'entourage de l'influenceuse, les gendarmes de la brigade de recherches de Remiremont, dans les Vosges se seraient également penchés sur d'autres faits. En février 2021, le mis en cause aurait insinué auprès de sa communauté d'abonnés que ses enfants auraient subi "des choses très, très graves" sous le toit de Romain G., l'homme avec qui elle avait refait sa vie. Certains proches de la jeune maman affirment qu'Adrien Czajczynski aurait d'ailleurs tenté de convaincre l'ancienne compagne de Romain G. de témoigner en ce sens. Des faits que cette dernière aurait rapportés aux gendarmes lors de son audition. D'autres témoins devraient prochainement être auditionnés dans le cadre de cette enquête. Le père de Mava Chou et l'association Femme Et Libre se seraient portés partie civile Le père de Mava Chou s'est constitué partie civile. Toujours selon les informations du quotidien, l'association Femme Et Libre qui a à sa tête la militante féministe et avocate pénaliste spécialiste des violences conjugales, Yael Mellul, se serait également constituée partie civile auprès de la juge d'instruction chargée du dossier. C'est elle qui est à l'origine la notion de "suicide forcé" dans la loi du 30 juillet 2020 à travers la qualification de "harcèlement moral ayant poussé au suicide". En février dernier, Adrien Czajczynski avait interrogé durant plusieurs heures par les enquêteurs de la brigade de recherches de Remiremont. Il avait également dû remettre ses équipements informatiques et ses téléphones. Un interrogatoire qui n'avait pas semblé déstabiliser le père de famille. Quelques jours après son audition, il était apparu sur la plateforme Twitch plutôt serein : "Peu importe ce qui s'est passé. Vous pouvez inventer ce que vous voulez. J'ai dormi dans mon lit, je suis chez moi, tout va bien", avait-il lâché.

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