Michael Jackson : rebondissement dans son procès posthume pour pédophilie
Depuis bientôt dix ans, le chorégraphe Wade Robson accuse Michael Jackson de l'avoir soumis à des actes sexuels alors qu'il n'était qu'un enfant. Il vient de perdre son procès en appel et s'apprêterait à saisir la Cour Suprême de Californie.
Wade Robson, le chorégraphe, accuse Michael Jackson de l'avoir soumis à des actes sexuels lorsqu'il était enfant. Fan du chanteur, il a eu l'occasion de le rencontrer en 1987, lors d'un concours de danse organisé lors d'une étape du Roi de la pop en Australie. Wade Robson n'a que cinq ans, mais a déjà un grand talent pour la danse. Il sera invité, lui et sa famille, à plusieurs reprises à Neverland, le célèbre ranch californien de Michael Jackson.
En 2005, le chorégraphe témoignera en faveur du chanteur lors d'un procès pour pédophilie intenté à la star par les parents de Gavin Arvizo. Il indiquera n'avoir subi aucun attouchement durant les nombreuses nuits qu'il a passées avec l'interprète de Billie Jean. Mais en 2013, Wade Robson change de version et affirme avoir été agressé sexuellement dès l'âge de 7 ans par Michael Jackson. Des accusations que réfute la famille de la star mort le 25 juin 2009. Le chorégraphe décide alors d'attaquer l'Estate de Michael Jackson en mai 2013, en partant du principe que les sociétés du chanteur, MJJ Productions et MJJ, existent toujours, qu'elles sont gérées par la succession de Mickael Jackson. Il estime que les salariés de ces sociétés, et notamment les assistants personnels de la star, servaient d'entremetteurs entre les familles des petits garçons et le chanteur.
Wade Robson pourrait bien aller jusqu'à la Cour Suprême
Dans un jugement rendu il y a quelques jours, la cour d'appel de Los Angeles a estimé que la succession n'a pas de lien avec Wade Robson, comme le rapporte Le Figaro. Mais également que l'Estate n'avait pas de pouvoir légal sur Michael Jackson car ce dernier était propriétaire à 100% de ses sociétés. Une nouvelle décision qui confirme celle rendue en première instance. Mais Wade Robson ne compte pas baisser les bras. Selon son avocat, Vince Finaldi, les sociétés gérant les droits de Michael Jackson n'ont pas su protéger les victimes présumées du chanteur et sont donc fautives. Il estime que ce dernier jugement est basé sur les mêmes conclusions que le précédent, "ce qui nous permet d'aller en appel, jusqu'à la Cour Suprême s'il le faut, assure-t-il. Si nous en restons là, cette décision ferait jurisprudence et serait très dangereuse pour les milliers d'enfants travaillant dans l'industrie du divertissement et victimes d'abus sexuels par des personnes puissantes. Nous arrêterons de nous battre uniquement quand chaque enfant sera à l'abri."
Wade Robson avait témoigné dans le documentaire Leaving Neverland de Dan Reed, qui décrivait Michael Jackson comme un prédateur sexuel pédophile. Il avait été diffusé dans le monde entier en 2019 et récompensé par un Emmy Award.
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