Meurtre sauvage de Lola : mort de son père, viol… Un proche de la suspecte interloqué par ses propos face à la police
Dans un entretien accordé au Figaro ce jeudi 20 octobre, un proche de la famille de Dahbia B. a remis en cause les propos que cette dernière, principale suspecte du meurtre de la jeune Lola, a tenus lors de sa garde à vue.
Des propos mensongers. Le 14 octobre dernier, le cours mutilé de Lola, 12 ans, a été découvert dans une valise abandonnée dans la cour de sa résidence du XIXe arrondissement de Paris. Grâce aux caméras de surveillance de l'immeuble, une suspecte a rapidement pu être identifiée : Dahbia B., une jeune femme de 24 ans d'origine algérienne, aperçue en train d'aborder Lola vers 15h15, dans le hall de l'immeuble. Un peu plus d'une heure plus tard, elle en est ressortie seule, portant le lourd bagage dans lequel l'adolescente sera retrouvée dans la soirée...
Interpellée samedi matin à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), Dahbia B. a reconnu le meurtre presque immédiatement, livrant un sinistre récit des évènements survenus vendredi après-midi. Mais lors de ses différentes auditions en garde à vue, la jeune femme n'a jamais montré d'empathie à l'égard de la victime. Quand les policiers lui ont présenté des photographies du corps de Lola, elle a simplement répondu que ça ne lui faisait "ni chaud, ni froid". "Moi aussi, je me suis fait violer et j'ai vu mes parents mourir devant moi", a-t-elle ajouté.
Un ami de la famille remet en cause les déclarations de Dahbia
Des propos qui ont beaucoup étonné un ami proche de la famille. "Pour sa mère, c'est vrai, mais pour son père c'est faux", a indiqué l'homme dans les colonnes duParisien, avant d'ajouter : "Il était en Algérie et elle, en France. Quant au viol, je n'en avais jamais entendu parler. Peut-être en Algérie". Nos confrères indiquent également que selon un membre de la famille de Dahbia, cette dernière n'est pas retournée dans son pays natal depuis 2018. Des informations qui semblent donc remettre en cause les déclarations de la meurtrière présumée, qui a tenu de nombreux propos lunaires lors de sa garde à vue. Des expertises psychiatriques vont être menées prochainement pour déterminer son degré de responsabilité pénale dans le meurtre. Pour l'heure, elle est considérée comme étant en pleine possession de ses moyens.