Meurtre de Sophie Toscan du Plantier : les confidences glaçantes de son frère sur son passage à la morgue
Bertrand Bouniol, le frère de Sophie Toscan du Plantier, s'est confié dans un documentaire diffusé sur France 2. Il explique notamment avoir eu du mal à identifier sa sœur.
Des confidences bouleversantes. C'était il y a vingt-cinq ans et pourtant, cette affaire fait toujours autant parler. Le 23 décembre 1996, Sophie Toscan du Plantierest retrouvée morte près de sa maison de vacances dans le comté de Cork, en Irlande. Elle était âgée de 39 ans au moment des faits et son corps présentait une quarantaine de blessures. L'émission 13h15 le dimanche, diffusée sur France 2, a récemment consacré une série à cette affaire, intitulée L'affaire Sophie Toscan du Plantier. Le premier épisode a été dévoilé le 23 janvier dernier et dans celui-ci, c'est Bertrand Bouniol, le frère de la jeune femme, qui a livré un témoignage bouleversant. Il s'est notamment souvenu du jour où il a dû identifier le corps de sa sœur. "Les policiers sont venus à l'hôtel et m'ont demandé si j'étais d'accord pour venir voir le corps de Sophie. Je me suis approché et j'ai dit : 'Non, ce n'est pas elle'", a-t-il d'abord expliqué. Alors qu'il s'agissait bien de sa sœur, Bertrand Bouniol a eu beaucoup de mal à la reconnaître. "Le visage avait été bien réparé, je pense, mais on a eu du mal à la reconnaître", a-t-il poursuivi. Sophie Toscan du Plantier avait de nombreuses blessures à la tête, rendant son identification quasi impossible, même pour ses proches.
Un suspect en liberté. Rapidement après la découverte du corps de Sophie Toscan du Plantier, c'est Ian Bailey, un ancien journaliste vivant dans une ferme proche de la maison de la jeune femme qui a été interpéllé. Il a été reconnu coupable devant la cour d'assises de Paris en mai 2019 et condamné à vingt-cinq ans de réclusion criminelle. Toutefois, il n'a jamais été placé derrière les barreaux. La raison ? Le refus de l'Irlande de l'extrader. "Il faut que la justice avance encore pour que le criminel soit jugé et que cette terre puisse retrouver la paix", avait affirmé Frédéric Gazeau, le cousin de Sophie Toscan du Plantier dans un documentaire réalisé sur Netflix. De son côté, Pierre-Louis Baudey-Vignaud, le fils de la disparue, avait tenu les mêmes propos. "Il faut que cette histoire se finisse, et je suis convaincu qu'il va y avoir un retentissement très fort dans l'opinion en Irlande avec cette série", avait-il assuré dans les colonnes du Parisien. "C'est une affaire d'État là-bas. L'Irlande refuse d'extrader Bailey alors qu'ils ont signé des accords européens très clairs sur le sujet. On est sur un cas unique, et un sujet d'actualité : la violence faite aux femmes, et la coordination entre États". Aujourd'hui, Ian Bailey est toujours en liberté.
Sophie Toscan du Plantier : ses proches ont-ils l'intention de se battre encore ?
Même si l'affaire date de 1996, les proches de Sophie Toscan du Plantier n'ont pas l'intention de baisser les bras. Ce qu'ils souhaitent ? Que le coupable soit derrière les barreaux. "Quand un crime est impuni, on se bat jusqu'au bout", avait assuré Pierre-Louis Baudey-Vignaud dans les colonnes du Parisien. "Quand ma fille va me poser la question dans dix ans 'Est-ce que tu t'es battu pour que ta maman obtient justice?', je lui dirai quoi ? Je ne lâcherai pas, c'est le combat d'une vie, je ne l'ai pas choisi", avait-il conclu.
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