Meurtre de Mireille Knoll : l'antisémitisme au cœur du procès
L'affaire avait à l'époque suscité une émotion nationale, jusqu'à Emmanuel Macron qui s'était rendu aux obsèques de la victime. L'antisémitisme est au cœur du procès des 2 meurtriers présumés de Mireille Knoll qui débute aujourd'hui, mardi 26 octobre, devant la cour d'assise de Paris. L'octogénaire avait été tuée de 11 coups de couteaux chez elle en 2018.
Ce procès des deux meurtriers présumés de Mireille Knoll qui débute mardi 26 octobre, plus de trois ans après le crime, Daniel Knoll l'attendait impatiemment. "Vous imaginez ce que c'est de vivre en sachant que sa mère a été assassinée de onze coups de couteau et brûlée. Vous imaginez qu'ils pourraient ressortir dans dix ou quinze ans et tuer votre mère ou votre grand-mère", témoigne d'ailleurs Daniel Knoll devant l'entrée de la cour d'assises de Paris.
"On connaît le déroulé du crime"
Le 23 mars 2018, Mireille Knoll, affaiblit par la maladie de Parkinson, est sauvagement tuée chez elle à Paris puis brûlée après que les agresseurs aient pris le temps de mettre le feu à son appartement. Les enquêteurs arrêtent deux hommes, Yacine Mihoub, un voisin de Mireille Knol, et Alex Carrimbacus, les deux sont des délinquants récidivistes. Elle connaissait l'un des suspects depuis l'enfance et lui avait ouvert sa porte sans se méfier. Un crime commis avec une circonstance aggravante selon les juges d'instruction : l'antisémitisme.