Meurtre au Franprix : le scénario sordide du crime de Sandra, 23 ans, se dessine
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Meurtre au Franprix : le scénario sordide du crime de Sandra, 23 ans, se dessine Presque un an et demi après le meurtre de Sandra, l'enquête est toujours en cours mais le scénario sordide du crime se dessine
Le corps sans vie de Sandra avait été retrouvé dans le coffre de sa voiture en mai 2019. Un an et demi après ce crime, le scénario sordide se dessine.
Presque un an et demi après le meurtre de Sandra, l'enquête est toujours en cours mais le scénario du crime se dessine, dévoile le journal Le Parisien. Cette étudiante de 23 ans avait disparu le 9 mai 2019 au Franprix de Quincy-sous-Sénart, dans l'Essonne. Son corps sans vie, pieds et poings liés, avait été découvert trois jours plus tard dans le coffre de sa Peugeot 206 à Valenton, dans le Val-de-Marne.
Alors que ce drame avait laissé ses proches dans l'incompréhension la plus totale, un employé du supermarché avait été arrêté le mois suivant. Depuis, Shamran, un Pakistanais de 33 ans soupçonné d'avoir étranglé cette jeune fille sans histoire, se trouve en détention provisoire, retrace le quotidien qui indique que trois de ses proches ont été placés sous contrôle judiciaire en octobre dernier. Selon les informations du Parisien, ils sont soupçonnés d'"enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivis de mort, commis en bande organisée".
Le scénario sordide du crime se dessine
Une troublante confidence a relancé l'affaire, permettant aux enquêteurs de la brigade criminelle d'établir le mobile de l'agression. "Sandra aurait demandé à aller aux toilettes, et, en sortant, Shamran aurait essayé de faire quelque chose. L'étudiante ne s'est pas laissée faire et, pour la faire taire, il l'aurait étranglée.", écrit Le Parisien.
Outre le mobile du crime, les enquêteurs buttaient jusqu'à présent sur la chronologie des faits qui ne collait pas avec la version originale du suspect. Ce dernier affirme que Sandra est morte dans la foulée de l'agression et qu'il a transporté le corps le soir même à Valenton. Mais selon une hypothèse privilégiée par les enquêteurs, citée par le quotidien, le corps de la jeune femme aurait été mis dans une chambre froide du Franprix pour ralentir la décomposition du cadavre. D'autant plus que des vidéos de caméra de surveillance montrent "un véhicule se garer coffre à coffre avec la Peugeot 206" trois jours après la disparition de l'étudiante, rappelle Le Parisien.
Le téléphone portable de Sandra a longtemps induit les enquêteurs en erreur. Il a été éteint juste après que la jeune femme ait posté des photos sur Snapchat alors qu'elle venait d'arriver au Franprix. Au total, 80 heures s'étaient écoulées entre l'extinction du smartphone et la découverte du corps. Mais l'état de conservation du cadavre est " incompatible, dans des conditions normales, avec une durée aussi longue", ont dévoilé les résultats de l'autopsie. Raison pour laquelle, selon Le Parisien, "le scénario du crime en chambre froide se précise".
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