Melania Trump : cet hommage qu'elle aurait dû éviter de rendre
Le 17 février dernier, Melania Trump s'est emparée de son compte Twitter pour rendre hommage à Rush Limbaugh, mort des suites d'un cancer du poumon à l'âge de 70 ans. Une délicate attention, pour laquelle l'ex-First Lady s'est fait lyncher.
L'hommage de la discorde. Le 17 février dernier, Rush Limbaugh, célèbre animateur de radio américain, a succombé à un cancer du poumon à l'âge de 70 ans. Une nouvelle qui a attristé Melania Trump, qui a saisi son compte Twitter pour rendre hommage à ce "patriote américain intrépide", à qui l'on doit selon elle "d'innombrables contributions à la société et (qui) laisse un héritage inoubliable". Une hommage, et une estime qui n'ont toutefois pas été partagés par tout le monde, comme le journaliste Bob Moser, qui a estimé que Rush Limbaugh "faisait de son mieux pour ruiner l'Amérique".
Aussi, un autre internaute a tenu à rappeler à l'ex-First Lady que le journaliste radio s'était par le passé "moqué des morts du sida et des enfants morts dans des fusillades à l'école", et d'avoir également remis en question la maladie de Michael J. Fox atteint de Parkinson, qu'il accusait d'"exagérer les effets de sa maladie" et même de "jouer un rôle". Véritable star de l'antenne, où il rassemblait chaque jour quelque 15 millions d'auditeurs, Rush Limbaugh a été "à l'origine de la stratégie politique qui a permis à Donald Trump d'accéder à la Maison Blanche", a déclaré le Washington Post, cité par Le Monde. En février 2020, quelques jours seulement après l'annonce de son cancer, Donald Trump lui avait remis la médaille présidentielle de la liberté, la décoration civile la plus prestigieuse du pays.
Cette rumeur qu'il a fait circuler sur Barack Obama
Très touché par sa disparition, l'ancien président des États-Unis a salué sur Fox News "Un grand homme" qui l'a "soutenu dès le début". Fervent défenseur de théories complotistes, Rush Limbaugh s'en prenait régulièrement aux démocrates, aux féministes, qu'il surnommait les "féminazies", les immigrés, les écologistes, mais aussi Barack Obama, dont il a tenté d'empêcher la première élection en 2008. Après avoir semé le doute, comme Donald Trump, sur la naissance du 44ème président des États-Unis, pour tenter de délégitimer sa candidature à la Maison Blanche, il a appelé les républicains à changer de parti pour voter pour Hillary Clinton dans les primaires démocrates. Une initiative baptisée "Opération chaos".
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