Marion Maréchal proche d'Eric Zemmour : Marine Le Pen "attristée personnellement"
Ce mardi 1er mars, Marine Le Pen était interrogée par BFM au sujet de la guerre en Ukraine. La candidate RN en a profité pour évoquer Emmanuel Macron, l'élection présidentielle 2022, mais aussi sa nièce, Marion Maréchal, et le rapprochement de celle-ci avec Eric Zemmour.
A moins de 40 jours du premier tour, Marine Le Pen s'est confiée sur l'élection présidentielle, en marge de la guerre qui éclate en Ukraine. Si la candidate entend bien qu'Emmanuel Macron soit dans "son rôle de président" au vu du contexte actuel, elle rappelle que ce dernier ne s'est toujours pas déclaré et insiste sur le fait qu'il "faudra bien à un moment donné (...) qu'il se soumette au débat d'idées". Persuadée d'être la seule à pouvoir battre le président lors des prochaines élections (les derniers sondages la placent toujours à la seconde place dans les intentions de vote, avec 18% contre 27% pour Emmanuel Macron), Marine Le Pen n'en reste pas moins touchée par de nombreux cas de désertions, puisqu'ils sont plusieurs à avoir quitté les rangs du Rassemblement National pour rejoindre le parti d'Eric Zemmour. A ce propos, la candidate se dit "convaincue" que sa nièce, Marion Maréchal, s'affichera bientôt ouvertement avec Reconquête. Il ne s'agit que "d'une question de jours" selon Marine Le Pen, qui n'a cependant pas reçu la confirmation de la principale intéressée. "Ça m'attriste personnellement et ça me plonge dans un abîme de perplexité politiquement. Je suis la seule à pouvoir gagner face à Emmanuel Macron", a lâché la candidate du RN.
Marine Le Pen prend ses distances avec Vladimir Poutine
La candidate RN a également été interrogée sur ses relations avec Vladimir Poutine, à qui elle avait rendu visite au Kremlin avant l'élection présidentielle de 2017. Marine Le Pen a assuré à BFMTV que le président russe n'était "plus tout à fait le même" qu'il y a cinq ans. "Aujourd'hui, Vladimir Poutine est un adversaire", a-t-elle déclaré avant d'ajouter : "Hier, quand il combattait le fondamentalisme islamique, il était un allié." La candidate RN estime que Vladimir Poutine a "eu tort" et qu'il a "franchi une ligne rouge" en prenant la décision "inadmissible" d'envahir l'Ukraine.
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