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Marine Le Pen : quand Sarah Knafo lui prêtait main forte avant son débat raté face à Emmanuel Macron

Ce mercredi 9 février, Le Monde a révélé que Sarah Knafo, la conseillère et actuelle compagne d'Eric Zemmour, a participé à un rendez-vous secret avec Marine Le Pen, quelques heures avant le débat de l'entre-deux-tours des élections présidentielles de 2017. Le 3 mai 2017, quelques heures avant le début de son face-à-face avec Emmanuel Macron pour le débat de l'entre-deux-tours, Marine Le Pena reçu la visite d'un étonnant trio : Henri Guaino, Gilbert Collard et Sarah Knafo. Un rendez-vous tenu secret jusqu'à maintenant mais que Le Monde a choisi de révéler ce mercredi 9 février. C'est donc ainsi qu'on apprend que Sarah Knafo, actuelle conseillère et compagne d'Eric Zemmour, était venue donner un coup de main à Marine Le Pen, principale opposante politique de l'ancien polémiste. Mais ces révélations ont quelque peu embarrassé les principaux protagonistes de cet entretien secret. Les journalistes du Monde indiquent en effet que Louis Aliot, Henri Guaino et Gilbert Collard avaient confirmé dans un premier temps la présence de la jeune femme, avant de revenir sur leurs déclarations juste avant la parution de l'article. On ne sait cependant pas quel rôle elle a joué durant cette rencontre, même si l'objectif principal était connu : parvenir à déstabiliser Emmanuel Macron pour sortir vainqueur du face-à-face. Ainsi, Henri Guaino aurait proposé à Marine Le Pen de ne pas aborder ce duel comme le ferait une sportive. "Les militants veulent du sang. Mais un débat n'est pas un match de boxe, on se fiche de l'adversaire. On parle à ceux qui écoutent." Marine Le Pen trahie par Gilbert Collard A noter également que parmi les 3 personnes qui ont participé à ce rendez-vous, deux ont désormais rallié le camp d'Eric Zemmour : Sarah Knafo donc, et Gilbert Collard. Ce dernier, à l'origine de cette rencontre, fut pendant longtemps un des principaux lieutenants de Marine Le Pen. Son départ fut donc vécu comme une véritable trahison pour la présidente du Rassemblement national, comme elle l'avait confié dans Dimanche en politique le 23 janvier dernier : "Ce qui me touche, c'est la manière dont c'est fait. [...] Ne pas être capable de décrocher son téléphone pour dire à la personne qui vous a fait élire, 'J'ai pris la décision d'aller chez un concurrent' en pleine campagne présidentielle de surcroît, c'est vraiment déplorable". Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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