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Marine Le Pen endettée : son prêt totalement fou auprès d'une banque hongroise

Pour financer sa campagne présidentielle, Marine Le Pen a contracté un prêt colossal auprès d'une banque hongroise. Les remboursements s'étalent sur seize mois. A chaque élection présidentielle, c'est un passage obligé pour les candidats. Le 8 mars dernier, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique a dévoilé la déclaration de patrimoine des douze figures politiques en course pour l'Elysée. Dans celles-ci, on a notamment appris qu'Emmanuel Macron possédait six comptes en banques, que Valérie Pécresse était la plus riche et que Marine Le Pen avait contracté un énorme prêt. Comme l'annonçait franceinfo, la candidate du Rassemblement national a fait un prêt de 10,6 millions d'euros auprès d'une banque européenne pour couvrir ses dépenses de campagne. Cet emprunt, qui court sur 16 mois, a été fait auprès d'une banque hongroise, la MKB Bank Nyrt. Interrogés par RTL, les responsables du parti de Marine Le Pen ont refusé de dire si Viktor Orban, le premier ministre hongrois illibéral, avait joué les facilitateurs. "Ce prêt obtenu, vous le savez, dans un contexte très difficile de durcissement des règles de financement des campagnes et de frilosité des banques pour financer la vie démocratique de notre pays va nous permettre d'aborder sereinement la dernière ligne droite de la campagne", écrivaient Jordan Bardella et le trésorier du RN, Kevin Pfeffer, dans un e-mail envoyé aux militants et consulté par l'AFP. Marine Le Pen avait "alerté" Emmanuel Macron sur les difficultés de financement de la campagne présidentielle, avec des candidats "confrontés à une quasi-impossibilité de trouver des financements" auprès des banques. Marine Le Pen : cet appel lancé à Emmanuel Macron Depuis une loi de 2017, les candidats à l'élection présidentielle n'ont plus le droit d'emprunter d'argent à des banques non européennes. Marine Le Pen avait demandé à Emmanuel Macron de "saisir très rapidement le Parlement afin d'ouvrir de nouvelles possibilités de financement pour les campagnes électorales et permettre ainsi un sain débat démocratique". Pour la campagne de 2017, le Rassemblement national avait emprunté six millions d'euros au micro-parti Cotelec de Jean-Marie Le Pen, et huit millions d'euros à un homme d'affaires, Laurent Foucher. En 2014 pour les élections régionales et les départementales, comme le rappelle Le Monde, le parti avait contracté un prêt russe de neuf millions d'euros, qu'il est toujours en train de rembourser. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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