Marina Carrère d’Encausse : pourquoi elle ne vit pas avec son compagnon atteint de la maladie de Charcot

Cela fait près d’un an qu’ils s’aiment. Pourtant, Marina Carrère d’Encausse et Antoine ont préféré vivre leur idylle à distance. Elle vit à Paris où elle travaille également que ce soit pour Le Magazine de la Santé ou sa société de productions. Tandis que son cher et tendre est installé au Pays basque. "Nous entretenons une relation à distance. Et nous nous retrouvons un week-end sur deux", détaille la journaliste ce mardi 26 septembre dans le documentaire de France 5 Fin de vie : pour que tu aies le choix. C’est la maladie de Charcot dont souffre Antoine qui les a poussé à vivre séparément. Ils estiment en effet qu’ils ne pourraient pas vivre quotidiennement ensemble. "Parce que tu es trop fatigué. Ça va sur un week-end mais plus, ce n’est pas possible", déplore Marina Carrère d’Encausse.  Et Antoine de confirmer : "On ne peut pas avoir une vie conjugale normale, ce n’est pas possible, donc il faut prendre les moments de bonheur. Et ça me va très bien." Il faut dire qu’ils savaient tous les deux dans quoi ils s’embarquaient dès leur rencontre. Puisque peu après le diagnostic de sa maladie, cet ancien médecin généraliste a frappé à la porte de la société de productions de Marina Carrère d’Encausse afin qu’ils tournent ce documentaire dans l’espoir que la loi sur la fin de vie évoluerait. "Antoine est entré dans ma vie il y a un peu plus d’un an. Il venait tout juste d’apprendre qu’il était atteint d’une sclérose latérale amyotrophique, appelée aussi maladie de Charcot. C’est une maladie dégénérative incurable qui éteint, un à un, tous les muscles du corps", explique l’ancienne acolyte de Michel Cymes.  Marina Carrère d’Encausse a "fait un grand coup de charme" à Antoine Et de confier : "C’est comme ça que notre rencontre a eu lieu : le jour où il a frappé à la porte de ma société de productions." Une rencontre chargée en émotion. Puisqu’en racontant son histoire, Antoine s’est effondré en larmes et Marina Carrère d’Encausse a suivi. "Et après, je t’ai fait un grand coup de charme", s’amuse-t-elle face à son compagnon. A peine quinze jours après, voilà qu’ils ne pouvaient plus nier l’amour qu’ils se portaient l’un l’autre. Si Marina Carrère d’Encausse s’est évidemment posé des questions, elle a décidé de passer outre ses craintes. "C’est vrai que commencer une histoire en parlant d’aide, de fin de vie, de comment on va se comporter quand le handicap sera là, c’est quand même extrêmement compliqué", avouait-elle dans la matinale de France Inter le 5 septembre dernier. Néanmoins, cette maladie incurable n’a pas empêché leur amour. "Ça le rend sûrement beaucoup plus intense, beaucoup plus essentiel parce qu’on n’a pas de temps à perdre", estime-t-elle. Un amour pur.