"Ça t’entretient" : cette attention que le compagnon de Marina Carrère d’Encausse a pour elle malgré sa maladie de Charcot
Marina Carrère d’Encausse ouvre les portes de sa vie privée. Depuis plus d’un an, cette mère de trois grands enfants a retrouvé l’amour. Après 25 ans de vie commune avec Francis, la journaliste et médecin annonçait avoir divorcé en 2020. Un célibat qu’elle appréciait particulièrement. "Je me sens très libre. Et c’est nouveau pour moi car je n’avais jamais vécu seule", s’enthousiasmait-elle auprès de Gala. Mais la rencontre, un an plus tôt avec Antoine, un ancien médecin généraliste, a tout chamboulé. D’autant que celui-ci était déjà atteint de la maladie de Charcot lorsqu’ils se sont rencontrés. C’est d’ailleurs cela qui a donné lieu à leur rencontre. Antoine souhaitait en effet faire de son histoire un documentaire, afin qu’elle permette une évolution de la loi sur la fin de vie.
En à peine quinze jours, ils étaient tombés éperdument amoureux l’un de l’autre, qu’importe si l'inéluctable brisera leur romance plus tôt que ce qu’ils auraient espéré. Et c’est donc finalement à deux qu’ils se sont lancés dans cette aventure, donnant lieu à Fin de vie : pour que tu aies le choix - diffusé ce mardi 26 septembre sur France 5. Le film s’ouvre sur une scène du quotidien. En cette matinée pluvieuse, Marina Carrère d’Encausse rejoint son compagnon dans le salon. Antoine s’est réveillé à cinq heures du matin et attend sa belle afin de lui préparer son café du matin. Une tendre attention… enfin, presque. "C’est moi qui le fait parce que toi, tu ne le fais pas bien", lâche-t-il face à la caméra.
Antoine : "C’est le mec paralysé qui sert la journaliste en pleine forme"
Alors qu’il perd peu à peu l’usage de ses muscles, aidé de sa canne, Antoine se lève pour se rendre dans la cuisine et préparer ledit café. L’ancienne acolyte de Michel Cymes, elle, est installée autour de la table en marbre sur laquelle trône une assiette de viennoiserie. Son cher et tendre lui apporte une tasse remplie de café. "C’est le mec qui est paralysé qui sert la journaliste qui est en pleine forme et qui ne fout rien de la journée. Elle a compris ce qu’était qu’un Charcot, je peux vous le dire", s’amuse-t-il, provoquant les éclats de rire de sa compagne. Et la principale intéressée de répliquer : "Ça t’entretient ! Ça te fait de la kiné."
Malheureusement, c’est presque de l’histoire ancienne. Depuis le tournage de cette séquence, la maladie a pris de l’ampleur. "Il le fait moins parce qu’il a les mains qui lâchent un peu et il casse beaucoup de choses", déplorait-elle au micro de Léa Salamé et Nicolas Demorand dans la matinale de France Inter le 5 septembre dernier. Malgré le fait qu’Antoine fasse de "la kiné matin et soir", ses muscles s’éteignent un à un. "Il va selon les jours. Il est plus ou moins fatigué. Il a une vie assez monacale, puisqu’il est allongé la majorité de sa journée avec un masque sur le visage pour bien respirer. (...) C’est une vie qui est quand même extrêmement difficile", confirmait-elle alors.