Marie Myriam : les assassins présumés de son “frère” jugés pour ce meurtre sordide
Marie Myriam attend que justice soit rendue. En 2015, elle apprenait la mort tragique de son ami, Mario, qu'elle considérait comme son frère. Les deux hommes soupçonnés de lui avoir ôté la vie comparaissent devant la justice jusqu'au vendredi 4 juin 2021.
Elle attendait ce moment avec impatience mais aussi beaucoup d'angoisse. Depuis lundi 31 mai 2021 et jusqu'au vendredi 4 juin 2021, les deux agresseurs présumés de Mario, le grand ami de Marie Myriam sont entendus par la justice. Les deux hommes sont soupçonnés d'avoir tué celui que la chanteuse considérait comme son frère en 2015. L'homme de 52 ans avait été retrouvé mort, nu et ligoté, dans son appartement de l'avenue de Flandre, dans le 19e arrondissement de Paris. "Mario et moi étions comme frère et sœur. Le commandant divisionnaire qui m'a reçue a pris beaucoup de gants pour m'annoncer ce qui s'était passé. J'ai rapidement compris que j'étais l'une des dernières personnes à l'avoir eu au téléphone, le jour de sa mort", s'est rappelée Marie Myriam dans les colonnes du Parisien.
Lorsque le corps de Mario est retrouvé, son appartement est complètement sacagé. Comme le rapporte le quotidien, les tiroirs des meubles sont ouverts, une perceuse, une pince coupante, un tournevis et un ceinturon sont retrouvés près de la victime. "Je ne peux pas imaginer les dernières minutes de vie de Mario, l'horreur qu'il a dû vivre. J'en ai fait des cauchemars terribles", a ancore confié la dernière gagnante française du concours de l'Eurovision.
Marie Myriam estime que le meurtre de son ami est "intolérable"
Elle avait été quelque peu réconforté lorsqu'elle avait appris qu'il n'avait pas été torturé avant de mourir. Lui qui était devenu paralysé et aphasique après un AVC, survenu en 2001, ne pouvait plus s'exprimer correctement. Rapidement, les deux agresseurs présumés sont retrouvés. Aujourd'hui, Marie Myriam attend que justice soit rendue pour son ami. "La misère ne justifie pas tout. Ils s'en sont pris à un handicapé, qui ne pouvait pas appeler au secours. C'est intolérable."
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