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Malaise à l'Assemblée ! Cette question mesquine de Delphine Batho qui fait craquer une ministre qui divorce (Vidéo)

La députée écologiste Delphine Batho a provoqué un gros malaise au sein de l'Assemblée Nationale vendredi 22 juillet 2022, en posant une question à Agnès Pannier-Runacher. Cette dernière fut alors contrainte d'évoquer son divorce dans l'hémicycle. L'Assemblée nationale fut le théâtre d'un long moment de malaise vendredi 22 juillet 2022. Celui-ci a été provoqué par la députée écologiste Delphine Batho, qui a décidé de poser une question à destination de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. "Un décret indique que, de façon temporaire, vous n'avez pas le droit d'en connaître des dossiers relatifs à l'entreprise Engie", a souligné l'ancienne ministre. La réponse d'Agnès Pannier-Runacher ne s'est pas faite attendre. "Je suis en situation de divorce d'avec mon mari, qui travaille chez Engie", a révélé la minsitre de la Transition énergétique, visiblement très émue. En raison d'un risque de conflit d'intérêts, Agnès Pannier-Runacher ne peut donc pas gérer les dossiers liés au groupe Engie. Pour rappel, la minsitre de la Transition énergétique est actuellement en pleine procédure de séparation avec son mari Marc Pannier, qui occupe le poste de président d'Engie Global Markets, la plateforme trading d'énergie du groupe. Ce dernier est également membre du comité exécutif de l'unité "Global Energy Management & Sales" de ce la même entreprise. Contacté par l'AFP, le cabinet d'Agnès Pannier-Runacher a précisé que la mesure visant la minsitre de la Transition énergétique dans les dossiers liés à Engie prendra fin dès que la convention de divorce avec Marc Pannier serait totalement validé, soit d'ici deux semaines. Agnès Pannier-Runacher : déjà soumise à des restrictions par le passé à cause de sa relation avec Marc Pannier En attendant, c'est la Première ministre en personne, Elisabeth Borne, qui a repris en main les dossiers concernant cette entreprise. "Très concrètement cela signifie que dans les 15 jours qui viennent, si une décision urgente doit être prise vis-à-vis d'Engie, elle sera prise par la Première ministre. C'est un délai légal technique qu'on ne peut pas comprimer", a indiqué le cabinet d'Agnès Pannier-Runacher, tout en soulignant qu'il n'y avait "pas de difficulté dans le fonctionnement du cabinet, mais seulement une précaution sur le cas d'Engie". Pour rappel, la future ex-femme de Marc Pannier fut déjà soumise à des restrictions sur les dossiers liés à Engie par le passé. Elle avait notamment été coupée des débats en tant que secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, puis en tant que ministre déléguée à l'Industrie en 2019.

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