Maison squattée dans l'Essonne : le père de famille expulsé brise le silence, “c'est ma grande erreur”
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Elodie et Laurent C'est une affaire qui avait fait grand bruit. Elodie et Laurent avaient témoigné dans les colonnes du Parisien sur un sujet très sensible : leur maison squattée. Invité sur le plateau de Touche pas à mon poste, le couple avait expliqué avoir acheter une villa dans l'Essonne mais que cette demeure était déjà occupée par une famille.
Dans les colonnes du Parisien, la famille accusée de squatter la maison dans l'Essonne a souhaité donné sa version des faits. Une version qui contredit celle du couple formé par Laurent et Elodie.
C'est une affaire qui avait fait grand bruit. Elodie et Laurent avaient témoigné dans les colonnesdu Parisien sur un sujet très sensible : leur maison squattée. Invité sur le plateau de Touche pas à mon poste, le couple avait expliqué avoir acheter une villa dans l'Essonne mais que cette demeure était déjà occupée par une famille. Cette dernière a tenu à donner sa version des faits, une fois de plus, dans les colonnes du Parisien. En effet, Saber B. est le père de famille qui aurait squatté la dite maison. Ce lundi 11 juillet 2022, "cela fait un mois que cet ouvrier de 41 ans, sa femme et ses cinq enfants âgés de 4 à 16 ans, sont logés d'hôtel en hôtel par la préfecture de l'Essonne, via le 115", expliques nos confrères.
En effet, le 9 juin dernier, un arrêté d'expulsion ordonne à sa famille de quitter les lieux. "Mon client est rentré chez lui avec des clés, par la grande porte : ce n'est pas un squatteur et ça ne l'a jamais été", a affirmé son avocate. "En réalité, Saber B. s'est fait arnaquer par Issam A., désormais en fuite en Tunisie. Selon nos informations, le père de famille a déposé plainte pour escroquerie auprès des gendarmes de Palaiseau le 20 mai dernier", peut-on lire dans l'article. Le Parisien refait alors l'historique des transactions de cette maison qui appartenait par le passé à une retraitée. A son décès, c'est sa nièce qui hérite mais doit faire face à de nombreux squatteurs. Pendant ce temps, Saber B. fait la rencontre d'un certain Issam A., qui se présente à lui comme le propriétaire de la maison. "Il a signé un contrat de gré à gré, comme cela peut se faire en Tunisie", poursuit Me Maktouf.
Des versions contradictoires
Issam A. lui demande alors 120 000€. Saber B. fera un virement de 43 000€ et le reste sera payé en liquide : "C'est ma grande erreur", reconnaît-il. En effet, cette transaction est illégale en France. Concernant le squat, Saber B. affirme : "Ils sont venus me proposer 2 000 euros pour partir, puis 5000, puis 10 000".Mais du côté de Laurent, cette version des faits ne tient pas : "C'est faux, je ne lui aurais jamais donné un centime. C'est lui qui exigeait 10 000 euros, puis 5 000, puis 2 000 le soir où je suis passé à la télé (dans l'émission Touche pas à mon poste). C'est du racket caché"