Lycéens poignardés à Dijon : un mineur de 17 ans en garde à vue
Deux lycéens du lycée Hyppolite Fontaine à Dijon ont été poignardés mercredi dans les transports en commun. Un troisième avait déjà été agressé au couteau la veille à la sortie de l'établissement.
Un mineur de 17 ans est en garde à vue jeudi 3 février après les agressions au couteau de lycéens à Dijon, a appris France Bleu Bourgogne auprès du procureur de Dijon qui a tenu une conférence de presse ce jeudi après-midi. Le suspect est originaire de la commune de la Fontaine d'Ouche (Côte-d'Or). Le procureur n'a pas précisé si le mineur a pu participer aux faits directs. Le jeune homme présente en tout cas un casier judiciaire vierge. L'audition des témoins et des proches des victimes se poursuit, précise France Bleu Bourgogne.
Deux lycéens d'un même établissement, le lycée Hyppolite Fontaine, ont été poignardés mercredi dans les transports en commun à Dijon. Le premier lycéen a été touché de trois coups de couteau dans un bus, ses agresseurs ont rapidement pris la fuite. Le second a été poignardé dans un minibus à Chenôve, commune périphérique de Dijon. Pris en charge rapidement par les secours, les jours des deux lycéens ne sont pas en danger.
Un troisième lycée agressé à la sortie du lycée
Mardi, un autre adolescent du même lycée Hyppolite Fontaine à Dijon a été agressé cette fois-ci près de l'établissement. Âgé de 16 ans, il avait quitté le lycée au moment de la pause avant d'y revenir en courant, poursuivi par un groupe d’individus qui lui ont asséné plusieurs coups de couteau. Il a réussi à regagner l’établissement et a été pris en charge par l’infirmerie. Blessé, l'élève a été transporté aux urgences pédiatriques du CHU de Dijon. Son pronostic vital n’est pas engagé.
Ces trois faits constituent trois enquêtes de flagrance distinctes confiées à la sûreté départementale, a précisé ce jeudi le procureur de la République de Dijon, lors de sa conférence de presse. Il a expliqué qu'il n'est pas exclu qu’il y ait un lien entre les procédures car parmi les hypothèses, ces affaires peuvent être reliés au quartier d’origine des victimes.