Les JO Tokyo 2020, "une prison olympique" : les conditions de vie scandaleuses des athlètes positifs au Covid
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Jo de Tokyo 2021 Des mesures strictes ont été prises pour limiter la propagation de la Covid-19.
Confinés après avoir été testés positifs à la Covid-19, plusieurs athlètes ont dénoncé leurs conditions d'isolement sur les réseaux sociaux.
Malgré la crise sanitaire qui secoue actuellement le monde, les Jeux Olympiques de Tokyo ont pu être lancés. Ceux-ci, initialement prévus du 24 juillet au 9 août 2020 se tiennent du 23 juillet au 8 août 2021. Pour que l'événement ne soit pas à nouveau reporté, des mesures sanitaires strictes ont été mises en place, comme l'absence de spectateurs venant de l'étranger. Malgré tout, certains sportifs sont testés positifs à la Covid-19. Et pour les concernés, la quarantaine est plutôt difficile.
Sur les réseaux sociaux, des sportives néerlandaises ont évoqué leurs journées très compliquées depuis qu'elles ont reçu l'obligation de se confiner. Sur Instagram, elles sont deux à avoir dévoilé leur quotidien pour dévoiler les conditions dans lesquelles elles vivent. "Ce qui se passe ici est inacceptable", a déclaré Maurits Hendriks, directeur technique du comité olympique néerlandais, lors d'une conférence de presse à Tokyo. Puis il a ajouté : "Ce n'est pas ce qu'on attend de l'organisation japonaise quand il s'agit d'isoler. Ces personnes voient leur rêve olympique s'envoler et sont ensuite à nouveau mises dans de mauvaises conditions".
JO de Tokyo et Covid-19 : comment se passe la quarantaine pour les cas positifs ?
Candy Jacobs, 31 ans, a publié une vidéo sur son compte Instagram, où elle déclare être toujours positive. Huit jours après le début de sa quarantaine elle révèle avoir "besoin d'air frais, une fenêtre ouverte, une porte". Car "tout est fermé et rien ne s'ouvre. Cela ne va pas". Elle parle d'une "prison olympique".
L'athlète précise également avoir été autorisée à ouvrir sa fenêtre quinze minutes par jour après avoir longtemps bataillé. Les confinés - qui doivent simplement se contenter de leur petite chambre - ne peuvent se croiser comme l'a expliqué Reshmie Oognik. Ainsi, ils doivent aller chercher leur repas, "le même tous les jours", à des horaires différents.
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