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Le "prédateur des bois" arrêté ? Ce mode opératoire glaçant du violeur en série

1/6 - Police Il aura fallu attendre 15 ans pour qu'un homme soit arrêté. Mardi 13 décembre, les policiers ont arrêté celui que l'on surnomme le "prédateur des bois".  Agé de 62 ans, l'individu a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour cinq viols commis entre 1998 et 2008 en Charente-Maritime mais aussi dans la région parisienne. Arrêté le 13 décembre dernier, le "prédateur des bois" aurait utilisé un mode opératoire glaçant pour violer ses victmes. Il aura fallu attendre 15 ans pour qu'un homme soit arrêté. Mardi 13 décembre, les policiers ont arrêté celui que l'on surnomme le "prédateur des bois". Âgé de 62 ans, l'individu a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour cinq viols commis entre 1998 et 2008 en Charente-Maritime mais aussi dans la région parisienne. C'est en avril 2019 quela police nationale avait lancé un appel à témoinspour retrouver un homme qui utilisait le même mode opératoire, selon Philippe Guichard de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), chargé des investigations. En effet,l'homme utilisait toujours la même technique glaçante. "Le prédateur des bois" enlevait ses victimes, âgées de 15 à 19 ans, en ville, puis les conduisait dans un bois avant de les violer et de les relâcher. "Il a agi à visage découvert et son ADN a été retrouvé à chaque fois", avait-t-il rappelé. Dans l'appel à témoins lancé, l'homme était décrit comme ayant 60 ans, de type européen, mesurant "entre 1m80 et 1m90", avec des "yeux bleus très clairs", un "regard acier", un "visage émacié" avec des "rides frontales" et des "cheveux grisonnants". De l'ADN retrouvé Grâce à l'appel à témoins et au portrait robot du suspect réalisé par un logiciel le rendant plus réaliste, les recherches ont permis de remonter jusqu'à cet homme qui aurait donc commis ces viols il y a quinze ans. "La jonction des procédures était justifiée notamment par des similitudes dans le mode opératoire (enlèvement dans une zone urbanisée, transport dans une zone boisée isolée sous la menace d'une arme) et la découverte d'un ADN commun, extrait des spermatozoïdes détectés sur les cinq victimes", a indiqué cette semaine dans un communiqué la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau. Une sorte de soulagement pour les victimes qui vont pouvoir assister au procès.

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