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Arts et People

Le mot atroce laissé par un violeur présumé à sa victime après son crime

1/9 - Le mot atroce laissé par un violeur présumé à sa victime après son crime Un Camerounais a été extradé des Etats-Unis vers la France vendredi 9 juin Un Camerounais a été extradé des Etats-Unis vers la France vendredi 9 juin. Il est soupçonné d'avoir participé au viol d'une jeune Finlandaise, septembre 2001, à Paris. En refaisant sa vie aux Etats-Unis sous une autre identité, il pensait ne jamais se faire rattraper par cette affaire. Mais cet homme de 39 ans a finalement été arrêté outre-Atlantique en décembre dernier, près de vingt ans après les faits. Le journal Le Parisien a révélé que ce père de famille d'origine camerounaise a été extradé des Etats-Unis vers la France vendredi 9 juin et écroué dans l'attente de son procès. Soupçonné d'avoir participé au viol d'une jeune Finlandaise rencontrée dans la discothèque Le Saint à Paris, le 30 septembre 2001, il a demandé sa remise en liberté début juillet. Une demande rejetée par les magistrats parisiens. La jeune femme ne se souvient de rien Selon les faits rapportés par Le Parisien, la plaignante, une Finlandaise âgée de 27 ans à l'époque, avait invité deux hommes à finir la soirée dans son studio. "Elle se souvient avoir beaucoup bu, au moins cinq verres de bière et de vodka", écrit le quotidien. Mais le lendemain matin, c'est le trou noir. La jeune femme ne se souvient de rien. Lorsqu'elle reprend ses esprits, elle se rend compte que certains de ses effets personnels ont été volés : 400 euros, ses cartes bancaires, ses papiers d'identité, deux téléphones et les clés de son appartement. Elle tombe alors sur un mot lui conseillant de prendre la pilule du lendemain. Après avoir porté plainte, des policiers se sont rendus à son domicile et en effectuant des analyses sur les verres de la soirée, des traces de GHB, que l'on appelle aussi la drogue du violeur, ont été détectées. Interpellés en mars 2022 grâce à leurs empreintes génétiques, les deux jeunes nient les faits. Alors que son complice présumé bénéficie d'un non-lieu, le Camerounais profite d'une remise en liberté sous contrôle judiciaire pour prendre la fuite en 2004. Condamné en son absence à dix ans de prison en 2009,  il avait eu le temps de refaire sa vie et de changer d'identité. Depuis son extradition, le violeur présumé continue de clamer son innocence. La date du procès d'assises n'est pas encore connue. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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