Le monde virtuel est-il le nouvel eldorado des marchés financiers ?
Le CES, salon de l’électronique grand public, vient de refermer ses portes à Las Vegas aux États-Unis et les investisseurs tenaient à être au rendez-vous.
Le CES 2022 qui a pu se tenir à Las Vegas malgré la poussée du variant Omicrona été cette année un vrai révélateur. Le matériel informatique prend toute sa place dans notre univers de plus en plus virtuel, il s’impose dans notre quotidien : télétravail, loisirs à domicile, etc. Si elle a freiné une partie de l’activité économique, la poussée du coronavirus a mis en avant nos besoins en électronique, et cela ne fait que commencer.
C’est une aubaine pour les investisseurs : les smartphones ne seront bientôt plus qu’un vieux souvenir. Fabricants de puces électroniques, de casques de réalité virtuelle et autres capteurs en tous genres… ces secteurs sont autant de cibles pour les fonds d’investissements et financiers en tous genres.
Pendant la crise qui créé des besoins en informatique et la décennie qui s’ouvre, la technologie est en train de s’imposer comme l’outil du monde de demain, dans notre quotidien de simple citoyens – le travail à distance – comme dans celui de l’entreprise, ce qui profite déjà à de grands groupes bien installés.
Au Consumer Electronic Show de Las Vegas cette année, la réalité virtuelleétait le vrai sujet. Terrain de business incroyable, de Facebook nouvellement rebaptisé Meta, pour mieux incarner le Metaverse (nouveau réseau social avec images inclusives), à Apple, qui prépare un casque de réalité virtuelle présenté comme révolutionnaire, les marchés financiers regardent tout cela de très près.
Les grands groupes informatiques en profitent à la bourse
Apple est le meilleur exemple. Le géant américain vient d’atteindre les 3 000 milliards de dollars de valorisation boursière à New York. Et ce n’est que le début malgré la crise.
Les investisseurs préparent déjà demain : Omicron et les futurs variants n’effraient pas les financiers, au contraire. La crise génère de nouveaux besoins et de nouvelles attentes. Reste à savoir si l’Europe saura remonter la file face à une Asie et des États-Unis qui ont déjà pris une longueur d’avance.