Le Grêlé était un gendarme : le tueur en série François Verove révèle sa véritable identité et se suicide
Recherché depuis plus de trois décennies, Le Grêlé était finalement un ancien gendarme qui s'est récemment suicidé à en croire Midi Libre, ce vendredi 1er octobre.
Il s'appelait François Verove. Retrouvé mort ce mercredi 29 septembre après avoir mis fin à ses jours, cet homme vivant au Grau-du-Roi dans le Gard était un ancien gendarme. Mais pas que, car il menait aussi une double vie et s'adonnait à des activités criminelles. En effet, selon les informations du quotidien régional Midi Libre, ce quinquagénaire était aussi un tueur en série et pas n'importe lequel. La chronique se souviendra éternellement de lui portant le pseudonyme Le Grêlé en raison des traces que l'acné adolescente a laissé sur sa peau. Il était recherché depuis 35 ans pour six viols et quatre meurtres entre 1983 et 1994. La fin de l'un des cold case les plus anciens de France.
La brigade criminelle, chargée de l'enquête, a lancé une opération d'analyses ADN sur des dizaines d'ex-gendarmes. De quoi pousser François Verove à prendre peur et à commettre l'irréparable au sein de son appartement du quartier résidentiel près de La Grande-Motte. Là où il était installé depuis plusieurs années. Ancien gendarme, il a quitté son poste en 1988 puis s'est tourné vers une carrière dans la police. Le Grêlé était même père de famille, pourtant soupçonné du viol et du meurtre de la petite Cécile, âgée de 11 ans. Cette fillette a été retrouvée morte dans le sous-sol de son immeuble à Paris, en mai 1986. Un portrait robot du tueur en série avait alors été relayé dans les médias, représentant un homme d'une vingtaine d'années à la peau grêlée. Mais rien n'y a fait. Le Grêlé a évité toute répercussion pendant plus de trois décennies. Il est aussi soupçonné du meurtre d'un couple étranglé, toujours à Paris, et de celui de Karine Leroy, une jeune femme de 19 ans, disparue en juin 1994.
Le Grêlé a abandonné sa vie de criminel
Un monstre s'est donc éteint mais non sans silence. En effet, François Verove a laissé une longue lettre avant de rendre son dernier soupir. Il y avoue l'intégralité de ses crimes et confie avoir senti que la police le recherchait. Hors de question pour lui de se rendre aux autorités. Dans sa lettre, il reconnaît des "pulsions" qui l'aurait poussé à tuer. Des conséquences de ses traumatismes d'enfance, selon lui. Sa rencontre avec sa femme aurait changé la donne. "Il affirme qu'il allait mieux et qu'il n'a plus tué", a révélé une source proche du dossier. Le Grêlé a assuré préféré se suicider dans le but de protéger sa famille de tous les regards indiscrets susceptibles de se tourner vers elle dans le cas où il aurait été appréhendé par les autorités.
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