Laurie Delhostal atteinte d’un cancer : ces photos de son évolution capillaire et son énorme coup de gueule

Le 22 juin dernier, Laurie Delhostal annonçait avoir terminé ses traitements pour battre son cancer du sein. Après des dizaines de séances deradiothérapie et de chimiothérapie, la journaliste est aujourd’hui libérée d’un poids. Malheureusement, son corps porte les stigmates de ces séances de chimiothérapie. Sur Instagram, elle a décidé de prendre la parole. “Parce que déjà c’est à ça qu’on les reconnaît les cancéreux : ils ont plus de cheveux. Et puis y’a la phrase qu’on leur répète le plus : ‘c’est pas grave, ça va repousser’”. Si on nous le répète autant, c’est parce que ça se voit, mais aussi parce qu’on essaie de parler de nos cheveux, de la souffrance que c’est de les perdre, de se retrouver avec des poignées dans les mains, dans la douche, partout…”, commence-t-elle par écrire.  Alors, Laurie Delhostal profite aussi de cette publication pour pousser un coup de gueule. “C’est peu entendable de focaliser là-dessus quand on est malade, mais la vérité c’est que c’est une vraie souffrance d’avoir une tête étrange et de ne plus se ressembler. Et d’entendre ‘ils vont repousser plus beaux et plus vigoureux c’est sûr’. Pardon mais mes cheveux étaient beaux et vigoureux. Maintenant ils sont juste bizarres”. La journaliste s’est également rendue chez une spécialiste pour faire une perruque. “La dame du magasin de “prothèses capillaires remboursées entièrement par la sécu”, bref de perruques pas trop chères, a dit qu’il fallait les raser dès à présent pour ne pas les voir tomber. On l’a trouvée bien déprimante avec mes potes venus m’aider dans cette drôle de mission cheveux et on a fait les couillons avec une perruque dès qu’elle a eu le dos tourné”.  Laurie Delhostal pousse un coup de gueule Avec beaucoup d’humour, Laurie Delhostal n’hésite pas à menacer ceux qui lui parleraient en mal de ses cheveux. “Rien de grave, mais suis devenue une véritable pro de l’évitage de miroirs. Alors force à toutes celles et ceux qui n’ont plus de cheveux, une moitié de cheveux ou une repousse. Et ceux qui oseront encore dire “c’est pas grave, ça va repousser” je me chargerai de leur arracher les cheveux. Un à un.”