La demande complètement loufoque d'un maire sur les chiens de son village

Cherchant à limiter les nuisances sonores dans son village, le maire de Bouvaincourt-sur-Bresle, situé dans la Somme, a pris un arrêté "anti-aboiement" contre les chiens, comme l'a rapporté Ouest France le lundi 4 octobre 2021. Les propriétaires de chiens résidant dans la commune de Bouvaincourt-sur-Bresle, située dans la Somme, vont désormais devoir surveiller leurs animaux de compagnie de très près s'ils ne veulent pas enfreindre la loi. Ayant pour objectif de limiter les nuisances sonores dans son village, qui regroupe pas moins de 850 habitants, le maire Yves Mainnemarre a pris la décision de signer un arrêté "anti-aboiement", comme l'a rapporté le quotidien régional Ouest-France, relayant ainsi une information de la station publique France Bleu Picardie. "Plusieurs personnes vivant dans des lotissements sont venues me voir pour se plaindre. Les chiens de leurs voisins aboyaient jour et nuit et elles n'en pouvaient plus", a indiqué le maire de Bouvaincourt-sur-Bresle pour justifier sa décision. Ce dernier a tout de même précisé qu'il était allé à la rencontre des propriétaires des animaux concernés avant de signer ce fameux arrêté "anti-aboiement", mais que cela "n'a servi à rien". Yves Mainnemarre a par ailleurs découvert, au terme de quelques recherches sur le sujet, qu'un arrêté similaire avait été pris il y a deux ans par la mairie de Feuquières dans l'Oise. Il a par conséquent décidé de faire de même. Yves Mainnemarre : "Les chiens qui aboient quand le voisin passe sur le trottoir d'en face, c'est évidemment autorisé" "Les propriétaires sont tenus de prendre toute mesure propre à préserver la tranquillité du voisinage, ceci de jour comme de nuit", est-il notamment stipulé dans le document officiel. Cela signifie donc qu'il est désormais interdit de laisser un chien aboyer ou hurler "de façon répétée ou prolongée" dans un logement, un enclos, ou sur une terrasse. Si une infraction venait à être constatée par les autorités, les propriétaires d'animaux seraient verbalisés à hauteur de 68 euros. "Cet arrêté vise uniquement les aboiements qui persistent jour et nuit notamment dans les appartements. Les chiens qui aboient quand le voisin passe sur le trottoir d'en face, c'est évidemment autorisé et c'est tout à fait normal", a toutefois tenu à souligner le maire de Bouvaincourt-sur-Bresle. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités