L'Assemblée nationale adopte en première lecture la simplification du contrôle parental sur les objets connectés
La proposition de loi, qui doit désormais être examinée au Sénat, veut obliger les fabricants d'appareils connectés à inclure un contrôle parental gratuit et facile d'utilisation.
Objectif : mieux protéger les enfants des dangers de l'internet. L'Assemblée nationale a donné, mardi 18 janvier, un feu vert unanime en première lecture à un texte facilitant le recours au contrôle parental sur les objets connectés.
Avec pour objectif de protéger les mineurs face à la pornographie, le cyberharcèlement ou la violence en ligne, la proposition de loi présentée par le député LREM Bruno Studer a été adoptée en début de soirée par l'ensemble de 82 votants. Le texte avait déjà reçu un appui unanime lors de son passage en commission.
Ordinateurs, smartphones, consoles, montres connectées...
La proposition de loi, qui doit désormais être examinée au Sénat, veut obliger les fabricants d'appareils connectés à inclure un contrôle parental gratuit et facile d'utilisation, des dispositifs encore trop peu connus ou utilisés. Les parents pourraient alors choisir d'activer ou non cet outil installé par défaut, lors de la première mise en service de l'appareil.
Ordinateurs, smartphones, tablettes, téléviseurs, montres connectées, consoles de jeux vidéo seraient concernés, mais pas les box des opérateurs télécoms et la domotique. Les "fonctionnalités minimales" et "caractéristiques techniques" de ce contrôle parental seront précisées par décret. Elles pourraient évoluer en fonction des avancées technologiques, mais devraient rester simples à manipuler.