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Arts et People

Karine Leroy : le Grêlé a-t-il tué la lycéenne retrouvée avec son soutien-gorge dans la poche ?

Retrouvée morte le 12 juillet 1994 en bordure d'un bois à Montceaux-lès-Meaux (Seine-et-Marne), Karine Leroy, 19 ans, pourrait être l'une des nombreuses victimes du Grêlé. Karine Leroy a-t-elle, elle aussi, croisé la route du Grêlé ? C'est la nouvelle théorie de la Brigade criminelle de Paris, chargée de l'enquête sur le tueur en série français depuis son premier meurtre, en mai 1986. Disparue le 9 juin 1994 sur le chemin du lycée, Karine Leroy, 19 ans, a été retrouvée morte le 12 juillet suivant à la lisière d'un sous-bois à Montceaux-lès-Meaux (Seine-et-Marne). Depuis, aucune des pistes explorées par la Crim' n'a permis d'identifier son meurtrier. Mais alors que le Grêlé vient d'être identifié, l'affaire Karine Leroy pourrait, elle aussi, trouver sa résolution... De longues années, les enquêteurs du "36" ont hésité à imputer le meurtre de Leroy au Grêlé, estimant que celui-ci ne sévissait pas en dehors de Paris. Pourtant, de récentes révélations viennent remettre en cause leurs conclusions. En épluchant le passé de François Vérove, l'homme de 59 ans ayant avoué être le Grêlé avant de se donner la mort le 29 septembre dernier, les policiers ont découvert que celui-ci avait vécu en Seine-et-Marne justement à l'époque du meurtre de Karine Leroy. Selon une information du Parisien, l'ancien policier aurait été domicilié à Longperrier de 1993 à 2000. L'"homme au visage grêlé"  pourrait donc bien avoir tué la jeune femme, d'autant que le crime portait sa marque de fabrique... Un mode opératoire portant la signature du Grêlé Enlevée en plein jour et sur le chemin de l'école, comme ce fut le cas de la petite Cécile Bloch, première victime du Grêlé, Karine Leroy a été retrouvée étranglée par un cordon électrique formant un nœud coulant, sur lequel son bourreau avait placé un morceau de bois pour faciliter l'étranglement. Or, la strangulation était le mode opératoire fétiche du Grêlé, qui avait étranglé Cécile Bloch, mais aussi Irgmard Müller et Gilles Politi, assassinés en avril 1987. Par ailleurs, le soutien-gorge de Karine Leroy avait été découvert dans la poche arrière de son jean, suggérant que la victime avait été violée avant de mourir. À l'époque, l'autopsie n'avait pas permis d'en avoir le cœur net, mais il est fort possible que la victime ait subi des sévices sexuels, qui eux aussi évoqueraient un acte du Grêlé. Ainsi, Karine Leroy pourrait être l'une des nombreuses victimes du Grêlé. Néanmoins, en l'absence d'ADN pouvant le prouver, le crime reste non élucidé. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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