Julie Andrieu : pourquoi elle a en partie vécu la mort de sa mère comme une “libération”
Invitée dans L'instant de Luxe sur Non stop people ce mardi 30 mars, Julie Andrieu s'est confiée sur la mort de sa mère qu'elle a accompagnée jusqu'à son dernier souffle.
Des confidences à coeur ouvert. Ce mardi 30 mars, Jordan de Luxe recevait Julie Andrieu dans son émission L'instant de Luxe diffusée sur Non stop people. L'animatrice des Carnet de Julie est notamment revenue sur une période difficile de sa vie, à savoir la mort de sa mère, Nicole Courcel, survenue en juin 2016. Cette dernière s'est éteinte à l'âge de 84 ans après avoir souffert d'une maladie neurodégénérative "très compliquée et très douloureuse". Des souvenirs difficiles à évoquer pour sa fille qui a été présente pour sa maman "jusqu'à ses derniers instants" : "J'ai un peu perdu pied à un moment parce qu'il a fallu concilier tout ça. J'ai choisi de la garder à la maison, enfin pas chez moi, mais chez elle, donc c'est lourd." a-t-elle confié avant d'ajouter : "Mais je ne regrette absolument pas ce choix. J'ai accompagné ma mère jusqu'à ses derniers instants, j'ai essayé d'élever mes enfants et d'être présente, de continuer de faire mon boulot".
Si la femme de Stéphane Dejaloux a été très attristée par le décès de sa maman, elle reconnaît également l'avoir vécu comme "une libération" : "Beaucoup de gens qui sont passés par là à la suite de longues maladies où on voit l'une des personnes qui vous est le plus proche souffrir, non, moi je ne suis pas accrochée à la vie à tout prix. La mort fait partie de la vie", a-t-elle expliqué.
Julie Andrieu a dû prendre des décisions difficiles
Impuissante face à la maladie de sa maman, Julie Andrieu garde encore en tête ces années d'inquiétude et d'angoisse où elle a dû apprendre à gérer cette situation au mieux, en prenant parfois des décisions difficiles : "Je me suis dit que j'avais eu bien raison de ne pas l'avoir mis dans une maison de retraite. Je l'ai fait pendant deux mois parce qu'il y a un moment, c'est insurmontable, quand on est face au danger, même à la violence, j'ai eu peur pour mes enfants car elle avait perdu la tête (...) Elle avait perdu toute autonomie à la fin et la parole (...) Je l'ai donc mise dans une maison en me disant : 'Il faut que je fasse quelque chose, sinon je vais couler'" a-t-elle précisé. Si elle n'a pas manqué de saluer le travail de ceux qui oeuvrent dans les maisons de retraite, elle déplore toutefois le manque d'effectif dans ces établissements afin de permettre un meilleur traitement des personnes en fin de vie : "J'ai beaucoup d'admiration pour les gens qui travaillent dans ces endroits, mais on leur confie en moyenne 30 personnes à gérer alors que chacune de ces personnes auraient besoin de deux personnes à temps plein. C'est impossible, on n'est pas loin de la maltraitance, donc je l'ai retirée très vite et ensuite j'ai organisé les choses pour qu'elle reste à la maison".
Remontée également contre les restrictions de visite mises en place pendant la crise sanitaire, la cousine de Marc Levy a lâché sans détour : "Tout le monde s'en fout en réalité des vieux". Puis d'ajouter : "J'étais très en colère de ne pas aller voir ma tante, elle est comme ma deuxième maman et pendant trois mois, on ne pouvait pas aller voir nos anciens" a-t-elle regretté.
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