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Arts et People

JO 2020 : terrible échec pour Laurel Hubbard, première athlète transgenre de l'histoire

L'haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard est devenue la première sportive transgenre femme à participer à des Jeux olympiques. Elle est entrée en lice ce lundi 2 août dans la catégorie des plus de 87 kilos, mais n'a réussi à soulever aucune barre. C'est la première sportive ouvertement transgenre à participer au Jeux olympiques. La Néo-Zélandaise, Laurel Hubbard, a été sélectionnée pour participer aux épreuves féminines d'haltérophilie dans la catégorie des plus de 87 kilos. Entrée dans la compétition ce lundi 2 août, la sportive a cependant échoué, ne parvenant à soulever aucune barre, comme le rapporte Midi Libre. Mais participer à l'événement était déjà une victoire pour Laurel Hubbard. À 43 ans la Néo-Zélandaise, née homme, est la première femme transgenre à participer aux Jeux olympiques. "Je ne veux pas changer le monde. Je veux juste être moi-même et faire ce que je fais", avait déclaré Laurel Hubbard en 2017 à Radio New Zealand lors de l'une de ses rares interventions, comme l'a relayé Le Monde. Le Comité international olympique (CIO) a pourtant autorisé les athlètes transgenres à participer aux JO depuis 2004 mais jusqu'à ces jeux de Tokyo aucun sportif n'avait franchi le cap. Laurel Hubbard est née Gavin Hubbard en 1978 et a pratiqué l'haltérophilie jusque dans les années 2000, avant de laisser tomber les poids et d'entamer sa transition, comme l'explique Le Figaro. En 2015, lorsque le CIO précise les conditions d'une participation d'une athlète transgenre à une compétition internationale, la Néo-Zélandaise décide de reprendre l'entraînement. La qualification de Laurel Hubbard aux JO 2020 a créé une polémique Mais lorsqu'elle se qualifie pour les JO de Tokyo en juin dernier, une polémique se crée, certains estimant que la sportive bénéficiait d'un avantage sur ses concurrentes en raison de capacités physiques héritées de décennies en tant qu'homme. L'haltérophile belge Anna Van Bellinghen avait notamment indiqué dans les colonnes du New Zealand Herald, qu'il s'agissait "d'une mauvaise blague" et que la participation de Hubbard "est injuste, car les athlètes féminines sont désavantagées par rapport aux athlètes transgenres". "Je suis très consciente que tout le monde ne sera pas derrière moi, mais j'espère que les gens pourront garder l'esprit ouvert et peut-être regarder ma performance dans un contexte plus large", avait alors souligné Laurel Hubbard. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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