Jeffrey Dahmer : elle a vécu l'affaire sordide de l'intérieur et épingle les incohérences de la série
Après la sortie de Dahmer sur Netflix, Anne E. Schwartz, une journaliste criminelle qui a couvert l'affaire Jeffrey Dahmer est revenue dans The Independent sur les incohérences de la série.
Le mercredi 21 septembre 2022, Netflix a dévoilé la série Dahmer, basée sur l'histoire du tueur en série Jeffrey Dahmer. Celui qui était surnommé le cannibale de Milwaukee a assassiné 17 personnes dans les années 1980. Et si la série portée par Evan Peters dans le rôle principal s'est rapidement imposée comme l'un des plus grands succès de Netflix, elle a également fait polémique auprès des familles des victimes.
Mardi 4 octobre, une autre personne qui a bien connu le déroulé de l'enquête s'est exprimée pour The Independent afin d'épingler certaines incohérences de la série. Il s'agit d'Anne E. Schwartz, une femme qui était à l'époque une jeune journaliste criminelle et qui était entrée dans l'appartement de Jeffrey Dahmer. Elle a d'abord tenu à rappeler que Glenda Cleveland, la voisine du tueur en série vivait en réalité dans un immeuble en face et non dans un appartement à côté.
La journaliste criminelle est revenue sur l'odeur des corps décomposés
L'un des principaux éléments mis en avant dans la série Dahmer est l'odeur nauséabonde de la "viande avariée" provenant de l'appartement du cannibale et envahissant tout l'immeuble. Pourtant, d'après Anne E. Schwartz, celle-ci était un peu différente. Elle a expliqué : "J'étais une journaliste criminelle depuis 5 ans donc je connais l'odeur des immeubles qui contiennent des corps décomposés. Ce n'était pas le cas ici. C'était une odeur chimique".
Finalement, la reporter a voulu revenir sur le rôle des policiers dans l'affaire. Dans la série, ils sont vivement critiqués à cause de leur inaction. Pour Anne E. Schwartz, la situation était un peu plus complexe. "J'ai passé beaucoup de temps avec eux, à rencontrer des gens qui étaient sur place. Encore une fois, c'est une adaptation, mais à cette époque, ce n'était pas facile pour les autorités de gagner la confiance des habitants. Cette représentation n'aide pas les choses" a-t-elle souligné. Une réalité un peu différente de celle racontée sur la plateforme de streaming.