Jean-Pierre Elkabbach : cette amitié intime qu'il a gardée privée pendant des années
Ce mardi 5 octobre, Jean-Pierre Elkabbach était l'invité de L'Instant de Luxe. L'occasion pour le journaliste d'évoquer son amitié avec Nicolas Sarkozy, qui date du début de la carrière de l'ancien Président.
Invité ce mardi 5 octobre dans l'émission L'Instant de Luxe, disponible sur la plateforme Télé Star Play, Jean-Pierre Elkabbach est revenu sur son amitié avec Nicolas Sarkozy, qui remonte à de très nombreuses années puisque c'est lui qui a fait la première interview de l'ancien chef de l'état. "Personne n'en voulait ! Vous voulez que je vous dise ? Il y en a qui disaient qu'il était trop petit, trop laid, pour arriver à la présidence de la République", a expliqué le journaliste de 84 ans, sans donner de noms.
Au final, ces mêmes personnes se sont ensuite "disputées pour l'avoir" en entretien parce que l'homme politique était, selon les termes de Jean-Pierre Elkabbach, "un débateur extraordinaire". "Le premier matin où je l'ai eu en face de moi, j'ai eu peur, parce qu'à la première question, il m'avait envoyé un pain et ça m'a réveillé. On a fait une interview dure et ça a scellé, à l'époque, une amitié", s'est souvenu avec amusement la figure emblématique de CNews et d'Europe 1. "J'ai vu son évolution. Quand il est devenu président de la République, je l'ai vu, comme les autres journalistes. Il y a à chaque fois la distance et je n'ai jamais bénéficié [de privilèges particuliers ou de passe-droit, NDLR]", a développé le père de l'actrice Emmanuelle Bach.
Un homme politique victime d'un "acharnement" judiciaire ?
Malgré tout, sa proximité avec l'ancien chef de l'état avait fait du bruit... "J'étais surpris qu'on me colle l'étiquette de Sarkozyste alors que c'était un ami, mais dans le cadre de la vie professionnelle, lui faisait de la politique à l'Élysée et moi j'étais journaliste. Et c'était avec une grande distance", a-t-il précisé. Auprès de Jordan de Luxe, Jean-Pierre Elkabbach a également évoqué les problèmes judiciaires auxquels est actuellement confronté Nicolas Sarkozy. "Je trouve qu'il y a un acharnement contre lui et c'est vrai qu'il y a un certain nombre de juges qui veulent se le payer, comme ils ont voulu se payer Bernard Tapie et Claude Guéant", a-t-il estimé, sans tourner autour du pot.
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